Attention, les informations que vous consultez actuellement ne sont pas celles de l'année universitaire en cours. Consulter l'année universitaire 2023-2024.

UE383 - Une anthropologie des pratiques poétiques grecques : formes discursives, Éros, genre, pragmatique


Lieu et planning


  • INHA
    INHA, 2 rue Vivienne 75002 Paris

    samedi 10 octobre 2020, 9:00-12:00 et 14:00-17:00
    samedi 14 novembre 2020, 9:00-12:00 et 14:00-18:00, séance reportée au 5 juin 2021
    samedi 30 janvier 2021, 9:00-12:00 et 14:00-17:00
    samedi 13 mars 2021, 9:00-12:00 et 14:00-17:00


Description


Dernière modification : 19 février 2021 13:55

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Anthropologie historique, Linguistique, sémantique, Signes, formes, représentations
Page web
https://www.ehess.fr/fr/anthropologie-et-histoire-mondes-antiques-anhima 
Langues
français
Mots-clés
Analyse de discours Anthropologie culturelle Anthropologie historique Genre Histoire culturelle Littérature Poétique Pragmatique Rituel Sémiotique Sexualité
Aires culturelles
Europe
Intervenant·e·s
  • Claude Calame [référent·e]   directeur d'études (retraité·e), EHESS / Anthropologie et histoire des mondes antiques (AnHiMA)
  • Sandra Boehringer   maîtresse de conférences, Université de Strasbourg

Nombreuses sont en Grèce ancienne les formes de poésie chantée qui mettent en scène des relations érotiques entre divinités et mortels, entre héros et héroïnes, entre hommes et femmes ; nombreuses sont les réflexions de rhéteurs, de philosophes, de médecins que ces rapports pour nous sexuels ont suscitées.

En deçà de l’opposition que nous, modernes, traçons entre hétéro- et homosexualité, il s’agira d’interroger les rapports érotiques que tissent d’une part différentes formes d’une poésie destinée à des performances ritualisées, souvent chorales, d’autre part des traités visant une connaissance des différentes dimensions qui font l’être humain. Ces relations dépendent donc d’une anthropologie historiquement et culturellement marquée ; il faut en explorer les développements poétiques et l’exploitation rhétorique ou philosophique, autant du point de vue du genre que de ce qui s’est constitué pour nous en subjectivité. Ces rapports se réalisent donc dans des formes discursives aux fonctions très variées, avec une pragmatique différenciée. Ces formes discursives exigent de notre part une perspective critique, croisant, dans une approche sensible aux relations genrées, analyse des discours, histoire institutionnelle, histoire des religions, ethnopoétique et anthropologie culturelle et sociale, en comparaison différentielle.

Samedi 10 octobre 2020 de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h (avec Eurykleia) : « Noms de jeunes filles, noms de femmes : figures et statuts entre histoire et fiction »

Samedi 14 novembre 2020 de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, séance reportée au 5 juin 2021 (amphithéâtre François-Furet, 105 bd Raspail 75006 Paris) : « À l’ombre des jeunes filles en chœur : Erôs, politique et culture du chant dans une Grèce d’avant la sexualité »

Samedi 30 janvier 2021 de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h  : « Les relations sexuelles dans l’interprétation des rêves et dans les pratiques divinatoires »

Samedi 13 mars 2021 de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h (avec EPEL) : « Sujet érotique, sujet poétique, sujet psychique : quelle subjectivité pour les pratiques sexuelles à l’antique ? »


Master


Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.


Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques

pour toute information, contacter Claude Calame par courriel

Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-

Compte rendu


Nombreuses sont en Grèce ancienne les formes de poésie chantée qui mettent en scène des relations érotiques entre divinités et mortels, entre héros et héroïnes, entre hommes et femmes ; nombreuses sont les réflexions de rhéteurs, de philosophes, de médecins que ces rapports pour nous sexuels ont suscitées.

En deçà de l’opposition que nous, modernes, traçons entre hétéro- et homosexualité, il s’agira d’interroger les rapports érotiques que tissent d’une part différentes formes d’une poésie destinée à des performances ritualisées, souvent chorales, d’autre part des traités visant une connaissance des différentes dimensions qui font l’être humain. Ces relations dépendent donc d’une anthropologie historiquement et culturellement marquée ; il faut en explorer les développements poétiques et l’exploitation rhétorique ou philosophique, autant du point de vue du genre que de ce qui s’est constitué pour nous en subjectivité. Ces rapports se réalisent donc dans des formes discursives aux fonctions très variées, avec une pragmatique différenciée. Ces formes discursives exigent de notre part une perspective critique, croisant, dans une approche sensible aux relations genrées, analyse des discours, histoire institutionnelle, histoire des religions, ethnopoétique et anthropologie culturelle et sociale, en comparaison différentielle.

Le séminaire été décliné en une série de journées d’étude. Elle a été interrompue à deux reprises par les mesures de confinement, provoquant des reports successifs. Avec l’aide de Laurie Laufer (Université de Paris Diderot), Gianfranco Rebucini (EHESS), Régis Schagdenhauffen (EHESS) et Romain Roy (Université de Poitiers), on s’est interrogé dans un premier temps, des points de vue sociologique, anthropologique et psychanalytiques sur l’histoire du concept de (homo) sexualité et de ses attendus en confrontation avec d’autres cultures, dont la culture de la Grèce antique. Puis, en collaboration avec le projet « Eurykleia », on est passé d’une question de sexualité à un problème posé du point de vue du genre quant à la nomination et la mise en scène des femmes et des jeunes filles dans différentes formes discursives en Grèce ancienne. À ce propos sont intervenues tour à tour Sandra Boehringer (Université de Strasbourg), Sandra Père-Nogues (Université de Toulouse Jean-Jaurès), Violaine Sebillotte Cuchet (Université Panthéon Sorbonne) dans une table ronde introductive sur les attendus sociaux de la désignation des femmes par leurs noms propres, puis Annalisa Paradiso (Università della Basilicata), Lara Calcavino (Université de Strasbourg), Carmen Darmour (Académie de Strasbourg) et Sylvain Destephen (Université Paris-Ouest) se sont succédés pour s’interroger sur les mises en scène de jeunes filles et des femmes en Grèce ancienne aussi bien dans la comédie que sous des formes historiographiques, entre fiction et factuel ; en cause autant la signification attribuée à des noms propres qui sont en général des noms parlants que les implications de ces mises en scène discursives quant au statut social des unes et des autres. Enfin il n’a pas fallu attendre Freud pour que l’on soit sensible au rôle joué par les relations sexuelles, hétéro ou homoérotiques dans les rêves, ; mais dans les cultures de l’Antiquité qui dit rêves dit aussi interprétation et, souvent, pratiques divinatoires. Ainsi, en une troisième journée que les circonstances ont réduite à la forme d’une visioconférence, Nikolina Kei (EHESS) a montré les affinités iconographiques entre Éros d’une part et la figure d’Hypnos de l’autre ; Manfred Lesgourgues (Collège de France) a mis en évidence les rôles des relations sexuelles dans les rites mantiques des grands sanctuaires oraculaires ; Giulia Sissa (UCLA) a suivi le rôle ambigu joué par la figure d’Éros dans le fameux discours de la Diotime mise en scène par Platon ; Sandra Boehringer (Université de Strasbourg) nous a reconduits, à l’instigation de Foucault, à l’interprétation des rêves proposée par Artémidore ; et Jean-Jacques Glassner (CNRS) a introduit l’indispensable dimension comparative avec les pratiques divinatoires à Babylone « la Grande prostituée ».

Quant aux interventions du directeur d’études elles se sont focalisées sur les quatre thèmes de recherche et d’engagement, parfois militant, en cours. À commencer par la question de la fiction narrative, et cela à partir de la perspective distante et critique suscitée par la confrontation avec la relation entre mythe et histoire en Grèce ancienne, en rapport avec la pragmatique des formes discursives concernées. Entre poieîn, pláttein et práttein, ce fut l’objet d’une présentation au congrès de fondation de la Société internationale de recherches sur la fiction et la fictionnalité (SIRFF) à Paris 3 Sorbonne, autour de la question « La fiction change-t-elle le monde ? » ; puis à l’Université de Genève, dans une rencontre (en visioconférence) sur « Identité et narrativité dans les littératures juives et chrétiennes anciennes » (RRENAB 21), en relation avec l’identité narrative et sa dimension civique. En visioconférence aussi, la réflexion s’est poursuivie à l’occasion du colloque sur « Performing texts » organisé par le Harvard University’s Center for Hellenic Studies, Washington DC – Nauplie (Grèce), à propos de la pragmatique des formes de la poésie mélique hellène en performances musicales.

À cet égard deux hommages ont été rendus à des maîtres. D’une part dans une journée organisée conjointement par la Section de sciences religieuses de EPHE/PSL et par le Centre AnHiMA à l’EHESS en mémoire de Marcel Detienne ; d’autre part à l’Institut Suisse de Rome, pour François Lasserre, dans une rencontre pluridisciplinaire intitulée « la Géographie de Strabon et le palimpseste de la Bibliothèques vaticane ».

Le double travail critique sur la notion moderne d’(homo-/hétéro-)sexualité à partir des relations tissées par Éros dans la poésie grecque et sur les relations sociales de sexe à partir des mises en scène de la tragédie attique a été abordé dans deux interventions à l’Université de Strasbourg : d’un côté sur l’héroïsme féminin et sa consécration rituelle à l’exemple de l’Érechthée d’Euripide, de l’autre sur les réalisations poétiques de récits qui, marqués par Éros, nous apparaissent comme mythiques, à l’exemple de la mise en scène de la figure d’Hélène dans les poèmes de Sappho et dans la tragédie homonyme du même Euripide. Cette réflexion du point de vue du genre sur la pragmatique des différentes formes de poésie érotique grecque en performance musicale s’est poursuivie dans deux exposés présentés en anglais (!) à l’Université Paris-Nanterre ; puis par deux cours donnés en classe au Collège Sévigné à Paris. Du point de vue de la littérature comparée, le colloque « Narrations of Origins in Worlds Cultures and the Arts » organisé à l’Université de Turin a donné l’occasion d’une étude de comparaison différentielle entre les récits de la naissance d’Êve et ceux de la création de Pandôra. À Strasbourg encore (Librairie Kleber), la publication presque conjointe de Les chœurs de jeunes filles en Grèce ancienne, Paris, Les Belles Lettres, 2019 (2e éd.), et du collectif Bien avant la sexualité. L’expérience érotique en Grèce ancienne, Paris, EPEL, 2019 (édité par David M. Halperin, John J. Winkler et Froma I. Zeitlin), a donné lieu à un débat animé avec Sandra Boehringer.

Quant à la recherche sur les rapports entre l’homme, les techniques et ce que nous avons objectivé en « nature » elle a donné lieu à trois interventions successives par visioconférence en Italie : dans le cadre du Festival delle filosofie de Palerme, sous le titre « Ecosofie » (avec Andrea Cozzo) ; pour l’Associazione Italiana di Cultura Classica à Rome dans le cadre de la « Giornata Mondiale della Lingua e della Cultura Ellenica 2021 » ; et finalement à l’Université di Palerme et au Liceo Classico di Bagheria « Scaduto », dans la cadre du festival « I Classici contro » et dans un entretien avec Franco Giorgianni. Dans chaque cas les premières conceptions de phúsis et la description du pouvoir sémiotique des téchnai, exposé en particulier dans le Prométhée enchaîné, ont permis de dénoncer les effets destructeurs qu’a autant sur l’environnement que sur les hommes habitant ces milieux le développement et les usages des techniques et des technologies sous les impératifs d’une croissance mesurée en termes purement économiques et financiers, selon l’idéologie du néolibéralisme.

Enfin l’interrogation sur les causes des migrations contraintes et sur le sort réservé aux personnes exilées dans l’Union européenne par une fermeture des frontières qui entraîne en Méditerranée des disparitions et morts par milliers a été au centre de quatre interventions : au Contre- sommet « G7 Non ! Pour défendre nos alternatives ! » à Irún et Hendaye ; au colloque organisé à l’EHESS par le CRID (Des Ponts Pas Des Murs) sur les « Migrations environnementales, un enjeu de la solidarité internationale » ; dans un débat organisé à l’EHESS pour la Société Louise Michel et la section EHESS de la LDH sur les conséquences de la politique de l’UE à l’égard des personnes contraintes à la migration (avec la participation de Danièle Lochak et d’Henri Lefebvre) ; et enfin une table ronde transatlantique, organisée par Columbia University à New York et par l’Université de Maastricht, sur le thème de la mobilité humaine en relation avec les migrations forcées. S’y est ajoutée l’organisation et l’animation à l’EHESS d’un grand débat avec Juan Branco (avocat, ENS Ulm) et Omer Shatz (avocat, Sciences Po Paris) sur les effets de la politique migratoire de l’UE en Méditerranée et en Libye à considérer comme des crimes contre l’humanité ; y ont participé Kerstin Carlson (South Denmark University), François Héran (Collège de France, Institut Convergences Migrations), Antoine Laurent (SOS-Méditerranée - Médecins Sans Frontières), Stefan Le Courant (« Babels », EHESS), Danièle Lochak (Université de Paris-Nanterre, GISTI), Alexis Nouss (Collège d’études mondiales, chaire Exil et migrations, MSH – Paris) et Marie-Christine Vergiat (vice-présidente de la LDH). Les migrations sous la contrainte des personnes en situation précaire vers les pays plus riches sont en définitive à reconduire au même système de développement capitaliste mondialisé, cause d’inégalités sociales croissantes, mais aussi des destructions environnementales dénoncées par ailleurs.

 

Publications
  • Les Chœurs de jeunes filles en Grèce ancienne. Morphologie, fonctions religieuses et sociales (les parthénées d’Alcman), Paris, Les Belles Lettres, 2019 (2e édition revue et augmentée), 668 p.
  • Avec Alain Fabart, Migrations forcées, discriminations et exclusions. Les enjeux de politiques néocoloniales, Vulaines-sur-Seine, Éditions du Croquant,  2020, 234 p.
  • « Poèmes “présocratiques” et formes de poésie didactique, quelle pragmatique ? », dans La Poésie archaïque comme discours de savoir, sous la dir. de Marie-Laurence Desclos, Paris, Garnier, 2018, p. 53-72.
  • « Ce que la phúsis grecque fait à l’opposition nature vs culture : une perspective anthropologique et politique », dans Pour une anthropologie historique de la nature, sous la dir. de Jérôme Lamy et Romain Roy, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2019, p. 43-55.
  • Avec Sandra Boehringer, « Sappho au début du XXIe siècle. Genre et poésie érotique », Mètis, 17, 2019, p. 121-144.
  • « Greek Lyric Poetry, a Non-Existent Genre? », dans Greek Lyric. Oxford Readings in Classical Studies, sous la dir. de Ian Rutherford, Oxford, Oxford University Press, 2019, p. 33-60.
  • « Personnes exilées mortes en Méditerranée et fermeture des frontières : un crime contre l’humanité », Lignes,  58 (Migrance contre frontières), 2019, p. 7-13.
  • « What Is Religion? Between Christianocentric Paradigm and Anthropological Relativism », dans Irrreverence and the Sacred. Critical Studies on the Historiy of Religions, sous la dir. de H. B. Urban et G. Johnson, Oxford, Oxford University Press, 2019, p. 286-303.
  • « L’individu : une perspective anthropologique », dans À l’air libre dans la nuit fraîche et pensive, sous la dir. d’Alain Jugnon, Lyon, Hippocampe éditions, 2019, p. 55-66.
  • « Pour une anthropologie culturelle altermondialiste : communication et relations avec les autres en régime néolibéral », dans Les langues-cultures moteurs de démocratie et de développement, sous la dir. de Martine Boudet, Paris, Éditions du Croquant, 2019, p. 137-148.
  • « De la narratologie structurale à la pragmatique énonciative : formes poétiques grecques entre récit mythique et action rituelle », dans Greimas aujourd’hui. Actes du Congrès de l’Association Française de Sémiotique, sous la dir. de in D. Bertrand, J.-F. Bordron, I. Darrault et J. Fontanille, Lyon, AFS Éditions, 2019, p. 165-181, http://afsemio.fr/wp-content/uploads/AFS_Actes.2017.pdf
  • « Pour une sémiotique pragmatique des discours : le cas de l’anthropologie culturelle et sociale », dans La sémiotique et son autre, sous la dir. d’Amir Biglari, Paris, Kimé, 2019, p. 177-192.
  • « Poetics of authorial, rhythmic, and gendered identities: The subject of discourse in Pindar’s Theban partheneion, Classics@Journal 2019 (Center for Hellenic Studies), http://nrs.harvard.edu/urn-3:hlnc.essay:CalameC.Poetics_of_authorial_rhythmic_and_gendered_identities.2019
  • « Métaphores végétales de la croissance, sanctuaires paysagers, pratiques cultuelles : parcours initiatiques pour les jeunes filles », dans Des dieux et des plantes. Monde végétal et religion en Grèce ancienne, sous la dir. d’A. Gartziou-Tatti et A. Zografou, Kernos Suppl. 34, Liège, Presses Universitaires de Liège, 2019, p. 59-68.
  • « Melic Poets and Melic Forms in the Comedies of Aristophanes : Poetic Genres and the Creation of a Canon », dans The Reception of Greek Lyric Poetry in the Ancient World : Transmission, Canonization and Paratext. Studies in Archaic and Classical Greek Song, sous la dir. de Bruno Currie et Ian Rutherford, vol. 5, Leiden – Boston, Brill, 2019, p. 112-128.
  • « Prometeo genetista ?  Per il superamento dell’opposizione natura/cultura, un prospettiva antropopoietica ed ecopoietica », dans I nomi del male e i segni dell’eredità. Pensare, nominare e curare la malattia « genetica » dai Greci a noi, sous la dir. de in M. Capocci, M. Cilione et G. Giorgianni, Bologne, Il Mulino, 2019, p. 21-41.
  • « Hellenistic Cultural Memory: Helen and Menelaus Between Heroic Fiction, Ritual Practice and Poetic Praise of the Royal Power (Theocritus 18) », dans Greek Memories. Theories and Practices, sous la dir. de in Luca Castagnoli et Paola Ceccarelli, Cambridge, Cambridge University Press, 2019, p. 259-277.
  • « Poetic Imagination and Cultural Memory in Greek History and Mythology », dans Imagination and Art: Explorations in Contemporary Theory, sous la dir. de Keith Moser et Ananta Ch. Sukla, Leiden – Boston, Brill Rodopi, 2020, p. 50-66.
  • « The Chorus in Euripides », dans Brill’s Companion to Euripides, sous la dir. d’Andreas Markantonatos, vol. II, Leiden – Boston, Brill, 2020, p. 775-795.
  • « De la poésie rituelle grecque au défi écologique du présent : pour une anthropologie sémio- et écopoiétique des discours », dans Hierà kai hosia. Antropologia storica e letteratura greca. Studi par Riccardo Di Donato, Pise, Edizioni ETS, 2020, p. 187-208.
  • « De l’esthétique romantique du tragique à l’anthropologie de la tragédie attique. L’Œdipe de Sophocle en mortel face au destin et aux dieux », dans  Anthropologie tragique et création poétique de l’Antiquité au XVIIe siècle français, sous la dir. de H. Baby et J. Assaël, Paris, Classiques Garnier, 2020, p. 71-85.
  • « Pour une transition écosocialiste en rupture avec le capitalisme : arguments et propositions », Les Possibles, 25, 2020, p. 1-9, https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-25-automne-2020/debats/article/pour-une-transition-ecosocialiste-en-rupture-avec-le-capitalisme-arguments-et
  • « Narratology and the Test of Greek Myths. The Poetic Birth of a Colonial City », dans Contemporary French and Francophone Narratology, sous la dir. de J. Pier, Columbus OH, The Ohio State University Press, 2020, p. 172-200.
  • « La stigmatisation et l’exclusion de migrantes et migrants : une nouvelle forme de racisme ? », Communications, 107, 2020 (Race et racismes, sous la dir. d’A. Burguière et E. Ribert, p. 115-130.

Dernière modification : 19 février 2021 13:55

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Anthropologie historique, Linguistique, sémantique, Signes, formes, représentations
Page web
https://www.ehess.fr/fr/anthropologie-et-histoire-mondes-antiques-anhima 
Langues
français
Mots-clés
Analyse de discours Anthropologie culturelle Anthropologie historique Genre Histoire culturelle Littérature Poétique Pragmatique Rituel Sémiotique Sexualité
Aires culturelles
Europe
Intervenant·e·s
  • Claude Calame [référent·e]   directeur d'études (retraité·e), EHESS / Anthropologie et histoire des mondes antiques (AnHiMA)
  • Sandra Boehringer   maîtresse de conférences, Université de Strasbourg

Nombreuses sont en Grèce ancienne les formes de poésie chantée qui mettent en scène des relations érotiques entre divinités et mortels, entre héros et héroïnes, entre hommes et femmes ; nombreuses sont les réflexions de rhéteurs, de philosophes, de médecins que ces rapports pour nous sexuels ont suscitées.

En deçà de l’opposition que nous, modernes, traçons entre hétéro- et homosexualité, il s’agira d’interroger les rapports érotiques que tissent d’une part différentes formes d’une poésie destinée à des performances ritualisées, souvent chorales, d’autre part des traités visant une connaissance des différentes dimensions qui font l’être humain. Ces relations dépendent donc d’une anthropologie historiquement et culturellement marquée ; il faut en explorer les développements poétiques et l’exploitation rhétorique ou philosophique, autant du point de vue du genre que de ce qui s’est constitué pour nous en subjectivité. Ces rapports se réalisent donc dans des formes discursives aux fonctions très variées, avec une pragmatique différenciée. Ces formes discursives exigent de notre part une perspective critique, croisant, dans une approche sensible aux relations genrées, analyse des discours, histoire institutionnelle, histoire des religions, ethnopoétique et anthropologie culturelle et sociale, en comparaison différentielle.

Samedi 10 octobre 2020 de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h (avec Eurykleia) : « Noms de jeunes filles, noms de femmes : figures et statuts entre histoire et fiction »

Samedi 14 novembre 2020 de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, séance reportée au 5 juin 2021 (amphithéâtre François-Furet, 105 bd Raspail 75006 Paris) : « À l’ombre des jeunes filles en chœur : Erôs, politique et culture du chant dans une Grèce d’avant la sexualité »

Samedi 30 janvier 2021 de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h  : « Les relations sexuelles dans l’interprétation des rêves et dans les pratiques divinatoires »

Samedi 13 mars 2021 de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h (avec EPEL) : « Sujet érotique, sujet poétique, sujet psychique : quelle subjectivité pour les pratiques sexuelles à l’antique ? »

Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.

Contacts additionnels
-
Informations pratiques

pour toute information, contacter Claude Calame par courriel

Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-
  • INHA
    INHA, 2 rue Vivienne 75002 Paris

    samedi 10 octobre 2020, 9:00-12:00 et 14:00-17:00
    samedi 14 novembre 2020, 9:00-12:00 et 14:00-18:00, séance reportée au 5 juin 2021
    samedi 30 janvier 2021, 9:00-12:00 et 14:00-17:00
    samedi 13 mars 2021, 9:00-12:00 et 14:00-17:00

Nombreuses sont en Grèce ancienne les formes de poésie chantée qui mettent en scène des relations érotiques entre divinités et mortels, entre héros et héroïnes, entre hommes et femmes ; nombreuses sont les réflexions de rhéteurs, de philosophes, de médecins que ces rapports pour nous sexuels ont suscitées.

En deçà de l’opposition que nous, modernes, traçons entre hétéro- et homosexualité, il s’agira d’interroger les rapports érotiques que tissent d’une part différentes formes d’une poésie destinée à des performances ritualisées, souvent chorales, d’autre part des traités visant une connaissance des différentes dimensions qui font l’être humain. Ces relations dépendent donc d’une anthropologie historiquement et culturellement marquée ; il faut en explorer les développements poétiques et l’exploitation rhétorique ou philosophique, autant du point de vue du genre que de ce qui s’est constitué pour nous en subjectivité. Ces rapports se réalisent donc dans des formes discursives aux fonctions très variées, avec une pragmatique différenciée. Ces formes discursives exigent de notre part une perspective critique, croisant, dans une approche sensible aux relations genrées, analyse des discours, histoire institutionnelle, histoire des religions, ethnopoétique et anthropologie culturelle et sociale, en comparaison différentielle.

Le séminaire été décliné en une série de journées d’étude. Elle a été interrompue à deux reprises par les mesures de confinement, provoquant des reports successifs. Avec l’aide de Laurie Laufer (Université de Paris Diderot), Gianfranco Rebucini (EHESS), Régis Schagdenhauffen (EHESS) et Romain Roy (Université de Poitiers), on s’est interrogé dans un premier temps, des points de vue sociologique, anthropologique et psychanalytiques sur l’histoire du concept de (homo) sexualité et de ses attendus en confrontation avec d’autres cultures, dont la culture de la Grèce antique. Puis, en collaboration avec le projet « Eurykleia », on est passé d’une question de sexualité à un problème posé du point de vue du genre quant à la nomination et la mise en scène des femmes et des jeunes filles dans différentes formes discursives en Grèce ancienne. À ce propos sont intervenues tour à tour Sandra Boehringer (Université de Strasbourg), Sandra Père-Nogues (Université de Toulouse Jean-Jaurès), Violaine Sebillotte Cuchet (Université Panthéon Sorbonne) dans une table ronde introductive sur les attendus sociaux de la désignation des femmes par leurs noms propres, puis Annalisa Paradiso (Università della Basilicata), Lara Calcavino (Université de Strasbourg), Carmen Darmour (Académie de Strasbourg) et Sylvain Destephen (Université Paris-Ouest) se sont succédés pour s’interroger sur les mises en scène de jeunes filles et des femmes en Grèce ancienne aussi bien dans la comédie que sous des formes historiographiques, entre fiction et factuel ; en cause autant la signification attribuée à des noms propres qui sont en général des noms parlants que les implications de ces mises en scène discursives quant au statut social des unes et des autres. Enfin il n’a pas fallu attendre Freud pour que l’on soit sensible au rôle joué par les relations sexuelles, hétéro ou homoérotiques dans les rêves, ; mais dans les cultures de l’Antiquité qui dit rêves dit aussi interprétation et, souvent, pratiques divinatoires. Ainsi, en une troisième journée que les circonstances ont réduite à la forme d’une visioconférence, Nikolina Kei (EHESS) a montré les affinités iconographiques entre Éros d’une part et la figure d’Hypnos de l’autre ; Manfred Lesgourgues (Collège de France) a mis en évidence les rôles des relations sexuelles dans les rites mantiques des grands sanctuaires oraculaires ; Giulia Sissa (UCLA) a suivi le rôle ambigu joué par la figure d’Éros dans le fameux discours de la Diotime mise en scène par Platon ; Sandra Boehringer (Université de Strasbourg) nous a reconduits, à l’instigation de Foucault, à l’interprétation des rêves proposée par Artémidore ; et Jean-Jacques Glassner (CNRS) a introduit l’indispensable dimension comparative avec les pratiques divinatoires à Babylone « la Grande prostituée ».

Quant aux interventions du directeur d’études elles se sont focalisées sur les quatre thèmes de recherche et d’engagement, parfois militant, en cours. À commencer par la question de la fiction narrative, et cela à partir de la perspective distante et critique suscitée par la confrontation avec la relation entre mythe et histoire en Grèce ancienne, en rapport avec la pragmatique des formes discursives concernées. Entre poieîn, pláttein et práttein, ce fut l’objet d’une présentation au congrès de fondation de la Société internationale de recherches sur la fiction et la fictionnalité (SIRFF) à Paris 3 Sorbonne, autour de la question « La fiction change-t-elle le monde ? » ; puis à l’Université de Genève, dans une rencontre (en visioconférence) sur « Identité et narrativité dans les littératures juives et chrétiennes anciennes » (RRENAB 21), en relation avec l’identité narrative et sa dimension civique. En visioconférence aussi, la réflexion s’est poursuivie à l’occasion du colloque sur « Performing texts » organisé par le Harvard University’s Center for Hellenic Studies, Washington DC – Nauplie (Grèce), à propos de la pragmatique des formes de la poésie mélique hellène en performances musicales.

À cet égard deux hommages ont été rendus à des maîtres. D’une part dans une journée organisée conjointement par la Section de sciences religieuses de EPHE/PSL et par le Centre AnHiMA à l’EHESS en mémoire de Marcel Detienne ; d’autre part à l’Institut Suisse de Rome, pour François Lasserre, dans une rencontre pluridisciplinaire intitulée « la Géographie de Strabon et le palimpseste de la Bibliothèques vaticane ».

Le double travail critique sur la notion moderne d’(homo-/hétéro-)sexualité à partir des relations tissées par Éros dans la poésie grecque et sur les relations sociales de sexe à partir des mises en scène de la tragédie attique a été abordé dans deux interventions à l’Université de Strasbourg : d’un côté sur l’héroïsme féminin et sa consécration rituelle à l’exemple de l’Érechthée d’Euripide, de l’autre sur les réalisations poétiques de récits qui, marqués par Éros, nous apparaissent comme mythiques, à l’exemple de la mise en scène de la figure d’Hélène dans les poèmes de Sappho et dans la tragédie homonyme du même Euripide. Cette réflexion du point de vue du genre sur la pragmatique des différentes formes de poésie érotique grecque en performance musicale s’est poursuivie dans deux exposés présentés en anglais (!) à l’Université Paris-Nanterre ; puis par deux cours donnés en classe au Collège Sévigné à Paris. Du point de vue de la littérature comparée, le colloque « Narrations of Origins in Worlds Cultures and the Arts » organisé à l’Université de Turin a donné l’occasion d’une étude de comparaison différentielle entre les récits de la naissance d’Êve et ceux de la création de Pandôra. À Strasbourg encore (Librairie Kleber), la publication presque conjointe de Les chœurs de jeunes filles en Grèce ancienne, Paris, Les Belles Lettres, 2019 (2e éd.), et du collectif Bien avant la sexualité. L’expérience érotique en Grèce ancienne, Paris, EPEL, 2019 (édité par David M. Halperin, John J. Winkler et Froma I. Zeitlin), a donné lieu à un débat animé avec Sandra Boehringer.

Quant à la recherche sur les rapports entre l’homme, les techniques et ce que nous avons objectivé en « nature » elle a donné lieu à trois interventions successives par visioconférence en Italie : dans le cadre du Festival delle filosofie de Palerme, sous le titre « Ecosofie » (avec Andrea Cozzo) ; pour l’Associazione Italiana di Cultura Classica à Rome dans le cadre de la « Giornata Mondiale della Lingua e della Cultura Ellenica 2021 » ; et finalement à l’Université di Palerme et au Liceo Classico di Bagheria « Scaduto », dans la cadre du festival « I Classici contro » et dans un entretien avec Franco Giorgianni. Dans chaque cas les premières conceptions de phúsis et la description du pouvoir sémiotique des téchnai, exposé en particulier dans le Prométhée enchaîné, ont permis de dénoncer les effets destructeurs qu’a autant sur l’environnement que sur les hommes habitant ces milieux le développement et les usages des techniques et des technologies sous les impératifs d’une croissance mesurée en termes purement économiques et financiers, selon l’idéologie du néolibéralisme.

Enfin l’interrogation sur les causes des migrations contraintes et sur le sort réservé aux personnes exilées dans l’Union européenne par une fermeture des frontières qui entraîne en Méditerranée des disparitions et morts par milliers a été au centre de quatre interventions : au Contre- sommet « G7 Non ! Pour défendre nos alternatives ! » à Irún et Hendaye ; au colloque organisé à l’EHESS par le CRID (Des Ponts Pas Des Murs) sur les « Migrations environnementales, un enjeu de la solidarité internationale » ; dans un débat organisé à l’EHESS pour la Société Louise Michel et la section EHESS de la LDH sur les conséquences de la politique de l’UE à l’égard des personnes contraintes à la migration (avec la participation de Danièle Lochak et d’Henri Lefebvre) ; et enfin une table ronde transatlantique, organisée par Columbia University à New York et par l’Université de Maastricht, sur le thème de la mobilité humaine en relation avec les migrations forcées. S’y est ajoutée l’organisation et l’animation à l’EHESS d’un grand débat avec Juan Branco (avocat, ENS Ulm) et Omer Shatz (avocat, Sciences Po Paris) sur les effets de la politique migratoire de l’UE en Méditerranée et en Libye à considérer comme des crimes contre l’humanité ; y ont participé Kerstin Carlson (South Denmark University), François Héran (Collège de France, Institut Convergences Migrations), Antoine Laurent (SOS-Méditerranée - Médecins Sans Frontières), Stefan Le Courant (« Babels », EHESS), Danièle Lochak (Université de Paris-Nanterre, GISTI), Alexis Nouss (Collège d’études mondiales, chaire Exil et migrations, MSH – Paris) et Marie-Christine Vergiat (vice-présidente de la LDH). Les migrations sous la contrainte des personnes en situation précaire vers les pays plus riches sont en définitive à reconduire au même système de développement capitaliste mondialisé, cause d’inégalités sociales croissantes, mais aussi des destructions environnementales dénoncées par ailleurs.

 

Publications
  • Les Chœurs de jeunes filles en Grèce ancienne. Morphologie, fonctions religieuses et sociales (les parthénées d’Alcman), Paris, Les Belles Lettres, 2019 (2e édition revue et augmentée), 668 p.
  • Avec Alain Fabart, Migrations forcées, discriminations et exclusions. Les enjeux de politiques néocoloniales, Vulaines-sur-Seine, Éditions du Croquant,  2020, 234 p.
  • « Poèmes “présocratiques” et formes de poésie didactique, quelle pragmatique ? », dans La Poésie archaïque comme discours de savoir, sous la dir. de Marie-Laurence Desclos, Paris, Garnier, 2018, p. 53-72.
  • « Ce que la phúsis grecque fait à l’opposition nature vs culture : une perspective anthropologique et politique », dans Pour une anthropologie historique de la nature, sous la dir. de Jérôme Lamy et Romain Roy, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2019, p. 43-55.
  • Avec Sandra Boehringer, « Sappho au début du XXIe siècle. Genre et poésie érotique », Mètis, 17, 2019, p. 121-144.
  • « Greek Lyric Poetry, a Non-Existent Genre? », dans Greek Lyric. Oxford Readings in Classical Studies, sous la dir. de Ian Rutherford, Oxford, Oxford University Press, 2019, p. 33-60.
  • « Personnes exilées mortes en Méditerranée et fermeture des frontières : un crime contre l’humanité », Lignes,  58 (Migrance contre frontières), 2019, p. 7-13.
  • « What Is Religion? Between Christianocentric Paradigm and Anthropological Relativism », dans Irrreverence and the Sacred. Critical Studies on the Historiy of Religions, sous la dir. de H. B. Urban et G. Johnson, Oxford, Oxford University Press, 2019, p. 286-303.
  • « L’individu : une perspective anthropologique », dans À l’air libre dans la nuit fraîche et pensive, sous la dir. d’Alain Jugnon, Lyon, Hippocampe éditions, 2019, p. 55-66.
  • « Pour une anthropologie culturelle altermondialiste : communication et relations avec les autres en régime néolibéral », dans Les langues-cultures moteurs de démocratie et de développement, sous la dir. de Martine Boudet, Paris, Éditions du Croquant, 2019, p. 137-148.
  • « De la narratologie structurale à la pragmatique énonciative : formes poétiques grecques entre récit mythique et action rituelle », dans Greimas aujourd’hui. Actes du Congrès de l’Association Française de Sémiotique, sous la dir. de in D. Bertrand, J.-F. Bordron, I. Darrault et J. Fontanille, Lyon, AFS Éditions, 2019, p. 165-181, http://afsemio.fr/wp-content/uploads/AFS_Actes.2017.pdf
  • « Pour une sémiotique pragmatique des discours : le cas de l’anthropologie culturelle et sociale », dans La sémiotique et son autre, sous la dir. d’Amir Biglari, Paris, Kimé, 2019, p. 177-192.
  • « Poetics of authorial, rhythmic, and gendered identities: The subject of discourse in Pindar’s Theban partheneion, Classics@Journal 2019 (Center for Hellenic Studies), http://nrs.harvard.edu/urn-3:hlnc.essay:CalameC.Poetics_of_authorial_rhythmic_and_gendered_identities.2019
  • « Métaphores végétales de la croissance, sanctuaires paysagers, pratiques cultuelles : parcours initiatiques pour les jeunes filles », dans Des dieux et des plantes. Monde végétal et religion en Grèce ancienne, sous la dir. d’A. Gartziou-Tatti et A. Zografou, Kernos Suppl. 34, Liège, Presses Universitaires de Liège, 2019, p. 59-68.
  • « Melic Poets and Melic Forms in the Comedies of Aristophanes : Poetic Genres and the Creation of a Canon », dans The Reception of Greek Lyric Poetry in the Ancient World : Transmission, Canonization and Paratext. Studies in Archaic and Classical Greek Song, sous la dir. de Bruno Currie et Ian Rutherford, vol. 5, Leiden – Boston, Brill, 2019, p. 112-128.
  • « Prometeo genetista ?  Per il superamento dell’opposizione natura/cultura, un prospettiva antropopoietica ed ecopoietica », dans I nomi del male e i segni dell’eredità. Pensare, nominare e curare la malattia « genetica » dai Greci a noi, sous la dir. de in M. Capocci, M. Cilione et G. Giorgianni, Bologne, Il Mulino, 2019, p. 21-41.
  • « Hellenistic Cultural Memory: Helen and Menelaus Between Heroic Fiction, Ritual Practice and Poetic Praise of the Royal Power (Theocritus 18) », dans Greek Memories. Theories and Practices, sous la dir. de in Luca Castagnoli et Paola Ceccarelli, Cambridge, Cambridge University Press, 2019, p. 259-277.
  • « Poetic Imagination and Cultural Memory in Greek History and Mythology », dans Imagination and Art: Explorations in Contemporary Theory, sous la dir. de Keith Moser et Ananta Ch. Sukla, Leiden – Boston, Brill Rodopi, 2020, p. 50-66.
  • « The Chorus in Euripides », dans Brill’s Companion to Euripides, sous la dir. d’Andreas Markantonatos, vol. II, Leiden – Boston, Brill, 2020, p. 775-795.
  • « De la poésie rituelle grecque au défi écologique du présent : pour une anthropologie sémio- et écopoiétique des discours », dans Hierà kai hosia. Antropologia storica e letteratura greca. Studi par Riccardo Di Donato, Pise, Edizioni ETS, 2020, p. 187-208.
  • « De l’esthétique romantique du tragique à l’anthropologie de la tragédie attique. L’Œdipe de Sophocle en mortel face au destin et aux dieux », dans  Anthropologie tragique et création poétique de l’Antiquité au XVIIe siècle français, sous la dir. de H. Baby et J. Assaël, Paris, Classiques Garnier, 2020, p. 71-85.
  • « Pour une transition écosocialiste en rupture avec le capitalisme : arguments et propositions », Les Possibles, 25, 2020, p. 1-9, https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-25-automne-2020/debats/article/pour-une-transition-ecosocialiste-en-rupture-avec-le-capitalisme-arguments-et
  • « Narratology and the Test of Greek Myths. The Poetic Birth of a Colonial City », dans Contemporary French and Francophone Narratology, sous la dir. de J. Pier, Columbus OH, The Ohio State University Press, 2020, p. 172-200.
  • « La stigmatisation et l’exclusion de migrantes et migrants : une nouvelle forme de racisme ? », Communications, 107, 2020 (Race et racismes, sous la dir. d’A. Burguière et E. Ribert, p. 115-130.