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UE367 - La mine : une affaire d’État ?


Lieu et planning


  • Vieille-Charité
    Centre de la Vieille-Charité, salle A, 2 rue de la Charité 13002 Marseille

    jeudi 4 février 2021, 14:00-17:00
    jeudi 11 mars 2021, 14:00-17:00
    jeudi 1er avril 2021, 14:00-17:00
    jeudi 20 mai 2021, 14:00-17:00
    jeudi 3 juin 2021, 14:00-17:00


Description


Dernière modification : 27 mai 2020 11:48

Type d'UE
Séminaires collectifs de recherche
Disciplines
Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Histoire
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Anthropologie Citoyenneté Classes sociales Énergie Entreprises État et politiques publiques Histoire économique et sociale Industrie Migration(s) Minorités Mouvements sociaux Nationalisme Post-coloniales (études) Transnational Travail
Aires culturelles
Afrique Amérique du Sud Europe Océanie
Intervenant·e·s
  • Christine Demmer [référent·e]   chargée de recherche, CNRS / Centre Norbert-Elias (CNE)
  • Boris Deschanel   maître de conférences, Avignon Université / Centre Norbert-Elias (CNE)
  • Marion Fontaine   maîtresse de conférences, Avignon Université / Centre Norbert-Elias (CNE)

La mine, c’est-à-dire le vaste champ des exploitations minières et des phénomènes sociaux, économiques, politiques, culturels qui leur sont associés, constitue un objet scientifique large qui suscite ces dernières années un intérêt renouvelé de la part des sciences sociales. Mais, si différentes disciplines s’attachent à la mine, elles l’ont fait jusqu’à présent chacune de leur côté, avec des points de vue et des terrains assez différents. Cette fragmentation des études minières a l’inconvénient de laisser persister des points aveugles et d’empêcher le renouvellement de toute une série de questionnements.

L’enjeu de ce séminaire, associant historiens et anthropologues, sera donc de mettre en œuvre un dialogue interdisciplinaire, mettant en perspective les périodes, les terrains et les cas, afin de proposer une approche politique des phénomènes miniers. Il s’agira en particulier, à travers le cas des mines, de s’interroger, à différentes échelles, sur les frontières qui séparent – ou parfois confondent – l’entreprise et l’institution publique et, plus largement, de se saisir du cas minier, dans toutes ses ambiguïtés, comme une manière de questionner la frontière public / privé à différentes époques et en divers lieux.

Trois grandes pistes d’investigation seront suivies à cet effet. On explorera la mine sous l’angle de la maîtrise des ressources et, de façon plus globale, comme élément disputé de la souveraineté politique des États (ici on s’intéressera aux nationalismes miniers, aux transnationales et aux mouvements autochtones). On se penchera simultanément sur la mine comme acteur politique local, comme entreprise ou institution inscrite dans un territoire localisé, susceptible d’agir et de peser, parfois de manière considérable, sur la vie sociale et politique de ce territoire (du paternalisme à la responsabilité sociale d’entreprise) au point d’en transformer parfois les rapports sociaux. La mine est vue ici comme lieu de souveraineté. La troisième piste consistera à analyser l’aspect inverse, et pourtant complémentaire, c’est-à-dire la mine comme enclave, comme lieu dérogatoire et exceptionnel, comme lieu de déconnexion relative du local (et de reconnexion à d’autres échelons), en s’attachant moins à l’aspect économique que social et politique de la question.

De manière transversale, il s’agira encore de se demander comment les relations de travail et le traitement d’une main d’œuvre – souvent étrangère – sur mine peut s’avérer paradigmatique ou non de la structuration à la fois des mondes ouvriers et des sociétés qui abritent ces entreprises, dans le cadre d’une tension entre relations sociales de production et de compensation.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.


Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-

Dernière modification : 27 mai 2020 11:48

Type d'UE
Séminaires collectifs de recherche
Disciplines
Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Histoire
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Anthropologie Citoyenneté Classes sociales Énergie Entreprises État et politiques publiques Histoire économique et sociale Industrie Migration(s) Minorités Mouvements sociaux Nationalisme Post-coloniales (études) Transnational Travail
Aires culturelles
Afrique Amérique du Sud Europe Océanie
Intervenant·e·s
  • Christine Demmer [référent·e]   chargée de recherche, CNRS / Centre Norbert-Elias (CNE)
  • Boris Deschanel   maître de conférences, Avignon Université / Centre Norbert-Elias (CNE)
  • Marion Fontaine   maîtresse de conférences, Avignon Université / Centre Norbert-Elias (CNE)

La mine, c’est-à-dire le vaste champ des exploitations minières et des phénomènes sociaux, économiques, politiques, culturels qui leur sont associés, constitue un objet scientifique large qui suscite ces dernières années un intérêt renouvelé de la part des sciences sociales. Mais, si différentes disciplines s’attachent à la mine, elles l’ont fait jusqu’à présent chacune de leur côté, avec des points de vue et des terrains assez différents. Cette fragmentation des études minières a l’inconvénient de laisser persister des points aveugles et d’empêcher le renouvellement de toute une série de questionnements.

L’enjeu de ce séminaire, associant historiens et anthropologues, sera donc de mettre en œuvre un dialogue interdisciplinaire, mettant en perspective les périodes, les terrains et les cas, afin de proposer une approche politique des phénomènes miniers. Il s’agira en particulier, à travers le cas des mines, de s’interroger, à différentes échelles, sur les frontières qui séparent – ou parfois confondent – l’entreprise et l’institution publique et, plus largement, de se saisir du cas minier, dans toutes ses ambiguïtés, comme une manière de questionner la frontière public / privé à différentes époques et en divers lieux.

Trois grandes pistes d’investigation seront suivies à cet effet. On explorera la mine sous l’angle de la maîtrise des ressources et, de façon plus globale, comme élément disputé de la souveraineté politique des États (ici on s’intéressera aux nationalismes miniers, aux transnationales et aux mouvements autochtones). On se penchera simultanément sur la mine comme acteur politique local, comme entreprise ou institution inscrite dans un territoire localisé, susceptible d’agir et de peser, parfois de manière considérable, sur la vie sociale et politique de ce territoire (du paternalisme à la responsabilité sociale d’entreprise) au point d’en transformer parfois les rapports sociaux. La mine est vue ici comme lieu de souveraineté. La troisième piste consistera à analyser l’aspect inverse, et pourtant complémentaire, c’est-à-dire la mine comme enclave, comme lieu dérogatoire et exceptionnel, comme lieu de déconnexion relative du local (et de reconnexion à d’autres échelons), en s’attachant moins à l’aspect économique que social et politique de la question.

De manière transversale, il s’agira encore de se demander comment les relations de travail et le traitement d’une main d’œuvre – souvent étrangère – sur mine peut s’avérer paradigmatique ou non de la structuration à la fois des mondes ouvriers et des sociétés qui abritent ces entreprises, dans le cadre d’une tension entre relations sociales de production et de compensation.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.

Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-
  • Vieille-Charité
    Centre de la Vieille-Charité, salle A, 2 rue de la Charité 13002 Marseille

    jeudi 4 février 2021, 14:00-17:00
    jeudi 11 mars 2021, 14:00-17:00
    jeudi 1er avril 2021, 14:00-17:00
    jeudi 20 mai 2021, 14:00-17:00
    jeudi 3 juin 2021, 14:00-17:00