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UE324 - Histoire de la Corée moderne : transitions historiographiques ?


Lieu et planning


  • Maison de l'Asie
    22 av du Président-Wilson 75016 Paris
    1er semestre / hebdomadaire, jeudi 13:00-15:00
    du 5 novembre 2020 au 18 février 2021


Description


Dernière modification : 25 mai 2020 16:31

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Affects Arts Coloniales (études) Histoire Histoire culturelle Histoire intellectuelle Historiographie Mémoire Patrimoine Paysage Poétique Spatialisation, territoires Témoignage Temps/temporalité
Aires culturelles
Asie Asie orientale Corée
Intervenant·e·s
  • Alain Delissen [référent·e]   directeur d'études, EHESS / Centre de recherches sur la Corée (CCJ-CRC)

Le séminaire vise à parcourir et interroger l’histoire bouleversée du monde coréen du XIXe au XXIe siècle, à partir de matériaux variés choisis à la marge de l’histoire établie (universitaire, officielle, scolaire), de ses genres canoniques et de ses débats récurrents. Il s'agit d'un séminaire de recherche portant sur l'histoire de la Corée moderne, mais centré sur la Corée du Sud. On s'y interroge : sous les vocables du mémoriel, du patrimonial ou du fictionnel, les présences "alternatives" du passé qui envahissent l'espace public ne constituent-elles pas, en réalité, la forme dominante voire dominatrice du rapport au passé ?

On s'attache tout particulièrement à mettre en regard de cette puissante transformation du paysage historiographique la transition démocratique qu'a connue le Sud de la péninsule depuis 1987 : en quel sens peut-on y parler de "transition historiographique" ?

Autour de Konggan (1960-80), de Yu Hongjun (1990) et d'expositions remarquables des années 2000, les arts plastiques et l'histoire de l'art fourniront le matériau du séminaire 2020-2021.

Au delà des catégories et lieux d’analyse usuels – nation, État, colonialisme, modernité ; genres et institutions historiques –, on s’efforce de saisir des opérateurs historiographiques et des tempéraments historiens. Qui produit ces formes-sens du passé et quel est le sens produit par divers régimes d’écriture du passé « en mode charang (fierté) », « en mode kot’ong » (souffrance) », « en mode chŭlgŏum (plaisir) » ?

On tente aussi d’être sensible aux modalités géographiques marquées qui traversent la plupart de ces évocations historiennes du passé. Entre cartographie imaginaire et topographies savantes, villes dévastées et paysages rêvés, ils plantent un tableau inquiet des lieux du monde coréen moderne.

Ont été travaillés les années précédentes, La Marche ferroviaire de Séoul à Pusan (Kyǒngbu ch’ǒltoga (norae)) de Yuktang Ch’oe Namsǒn – un texte de 1908 – ; les volumes que le poète contemporain Ko Un a consacrés dans Maninbo (Dix mille vies), en 2004, à la Guerre de Corée ; La figure de la « femme libre » (chayu puin) dans le cinéma sud-coréen des années 1950 et la série Webtoon (sur Naver) de Deniko des années 2010 ; une série de récits de vies ordinaires doublée de documents photographiques publiée au tournant du siècle ; Morae sigye (l'horloge de sable), un feuilleton majeur de 1995 consacré à la dictature militaire et au mouvement démocratique.

 


Master


  • Séminaires de recherche – Études asiatiques-Histoire et sciences sociales : terrains, textes et images – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – exposé oral
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – exposé oral
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – exposé oral
  • Séminaires de recherche – Territoires, espaces, sociétés – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – exposé oral

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis

connaissance de la langue coréenne préférable, mais pas indispensable. Connaissance de l'anglais indispensable.


Compte rendu


Le hasard de la demande étudiante a conduit le séminaire à tenter une incursion dans le domaine autonome – en Corée du Sud comme en France – de l’histoire de l’art. L’évidence de l’expression recouvre en réalité un ensemble hétérogène d’institutions, d’objets visés, de méthodes, de métiers et de « produits finis », en bref de pratiques, à la fois distinct et sensiblement plus varié que celui qui caractérise l’histoire « tout court ».

Après avoir posé les jalons d’une naissance, en situation coloniale, du concept d’art (misul) et de ses déclinaisons (mihak, esthétique ; misulsa, histoire de l’art) en dégageant une série de noms, d’acteurs, de dispositifs (le Salon annuel de Corée et son grand partage art occidental/art oriental), de discours et de sources, une première enquête a été consacrée à la revue mensuelle Konggan (Espace).

Née au milieu des années 1960 autour de l’architecte Kim Swoo-geun, centrale, transversale et monopolistique au temps de la dictature, elle est toujours active, quoique nettement recentrée sur l’architecture, dans les années 2020.

L’histoire de l’art coréen qui s’y écrit est au moins double.

Elle renvoie d’une part à la convocation des œuvres et des genres du passé ; à l’enrichissement continué d’un répertoire-ressource œuvrant à la formation d’un canon iconographique/visuel national ; enfin au déplacement observé ailleurs en Corée du Sud d’un intérêt « colonial » pour les périodes anciennes vers la revalorisation post-coloniale et spectaculaire de la longue période Chosŏn (1392-1910).

Au travers de quelque 600 livraisons, dans la chronique au présent de la création contemporaine qu’elle propose, de ses lieux sacrés (la Biennale), de ses débats inquiets (Sommes-nous enfin arrivés au port de la modernité ?) et de ses figures imposées (artisanat minjung puis industrie des k’ont’ench’ŭ), elle ouvre d’autre part à la possibilité de réinscrire le travail des arts dans l’histoire culturelle et politique plus courte de la Corée du Sud démocratique visée par ce séminaire.

Mais au-delà des très nombreuses lignes d’analyse possibles que procure pareil vaste corpus, l’enjeu de cette première enquête fut surtout méthodologique. Rivés qu’ils sont aux grandes plates-formes et aux méga-portails (DBpia, KISS, KCI, etc.) déversant en masse leurs flux numérisés de sources, d’articles et d’images, les participants du séminaire – en quête éperdue d’informations – n’avaient pas su y repérer cet acteur si fondamental : demeuré archive privée et logé dans un petit site, délaissé par les grands algorithmes, Konggan leur était demeuré invisible.

Une seconde enquête a ensuite été ouverte autour d’un de ses acteurs « secondaires » (ni aux avant-postes, ni centraux, ni périphériques, ni alternatifs…) « préférés » par le séminaire.

Né en 1938, Oh Kwang-su, peintre, sculpteur, fondateur en 1969 de la Ligue des avant-gardes de Corée (Han’guk abanggarŭdŭ hyŏphoe), fut aussi un des éditeurs-en-chef… du mensuel Konggan de la haute époque. S’intéresser à lui a enclenché deux autres explorations.

Sur la scène du rapport à l’histoire, on a pu situer le rôle et l’influence du « grand critique » (p’yŏngnonka), placé à l’intersection de plusieurs champs (médiatique, éditorial et intellectuel) quand bien même il n’est pas doté du capital académique (supposé) nécessaire à y occuper une position éminente (pas de doctorat ni de chaire universitaire).

Auteur de très nombreux ouvrages, Oh a permis de tester l’histoire de l’art comme genre de récit synthétique « à la Gombrich ». Par-delà la rupture démocratique de 1987, on a commenté son Histoire de l’art contemporain sud-coréen (Han’guk hyŏndaemisulsa) publiée en 1979 et si souvent rééditée et son ouvrage Un siècle d’art coréen (Uri misul 100nyŏn), publié avec Sŏ Sŏngnok en 2001. Les déplacements sont nombreux : réélaborations du canon visuel mais laissant intacte la centralité narrative du « grand artiste » et du chef d’œuvre ; intégration très sélective du politique (la Corée du Nord et l’art de la Gauche minjung, mais silence sur la « collaboration » coloniale ou la guerre de Corée) ;  dissolution progressive du grand partage fondateur (occident = moderne vs orient = tradition) aboutissant au télos nécessaire de la peinture dite tansaekhwa.

Ce récit héroïque « à la Gombrich » laisse ainsi des pans entiers du monde sud-coréen des arts dans l’ombre (la peinture d’histoire officielle, l’académie) au profit d’un récit progressiste menant (enfin !) à la reconnaissance de l’art (sud)-coréen moderne par le monde (occidental). Toute une écologie locale de l’art (le marché, l’éducation, les médias, les revues professionnelles, les galeries, les obscurs, pour ne rien dire d’une histoire de l’art problématisée) s’en est absentée…

Publications
  • « Tout vu, mal vu, rien vu. Thomassons en régime d’entrevu », dans Faire du terrain en Corée du Nord, sous la dir. de  Valérie Gelézeau et Benjamin Joinau, Paris, Atelier des Cahiers,  2021, p. 173-188.
  • « Ombres vives et braises sous la cendre : mémoires politiques et histoires de vie en Corée démocratique », préface à Kim Hong-Mo, Ma Vie en prison, Bruxelles, Kana éditions, 2020, p. 4-5.

Dernière modification : 25 mai 2020 16:31

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Affects Arts Coloniales (études) Histoire Histoire culturelle Histoire intellectuelle Historiographie Mémoire Patrimoine Paysage Poétique Spatialisation, territoires Témoignage Temps/temporalité
Aires culturelles
Asie Asie orientale Corée
Intervenant·e·s
  • Alain Delissen [référent·e]   directeur d'études, EHESS / Centre de recherches sur la Corée (CCJ-CRC)

Le séminaire vise à parcourir et interroger l’histoire bouleversée du monde coréen du XIXe au XXIe siècle, à partir de matériaux variés choisis à la marge de l’histoire établie (universitaire, officielle, scolaire), de ses genres canoniques et de ses débats récurrents. Il s'agit d'un séminaire de recherche portant sur l'histoire de la Corée moderne, mais centré sur la Corée du Sud. On s'y interroge : sous les vocables du mémoriel, du patrimonial ou du fictionnel, les présences "alternatives" du passé qui envahissent l'espace public ne constituent-elles pas, en réalité, la forme dominante voire dominatrice du rapport au passé ?

On s'attache tout particulièrement à mettre en regard de cette puissante transformation du paysage historiographique la transition démocratique qu'a connue le Sud de la péninsule depuis 1987 : en quel sens peut-on y parler de "transition historiographique" ?

Autour de Konggan (1960-80), de Yu Hongjun (1990) et d'expositions remarquables des années 2000, les arts plastiques et l'histoire de l'art fourniront le matériau du séminaire 2020-2021.

Au delà des catégories et lieux d’analyse usuels – nation, État, colonialisme, modernité ; genres et institutions historiques –, on s’efforce de saisir des opérateurs historiographiques et des tempéraments historiens. Qui produit ces formes-sens du passé et quel est le sens produit par divers régimes d’écriture du passé « en mode charang (fierté) », « en mode kot’ong » (souffrance) », « en mode chŭlgŏum (plaisir) » ?

On tente aussi d’être sensible aux modalités géographiques marquées qui traversent la plupart de ces évocations historiennes du passé. Entre cartographie imaginaire et topographies savantes, villes dévastées et paysages rêvés, ils plantent un tableau inquiet des lieux du monde coréen moderne.

Ont été travaillés les années précédentes, La Marche ferroviaire de Séoul à Pusan (Kyǒngbu ch’ǒltoga (norae)) de Yuktang Ch’oe Namsǒn – un texte de 1908 – ; les volumes que le poète contemporain Ko Un a consacrés dans Maninbo (Dix mille vies), en 2004, à la Guerre de Corée ; La figure de la « femme libre » (chayu puin) dans le cinéma sud-coréen des années 1950 et la série Webtoon (sur Naver) de Deniko des années 2010 ; une série de récits de vies ordinaires doublée de documents photographiques publiée au tournant du siècle ; Morae sigye (l'horloge de sable), un feuilleton majeur de 1995 consacré à la dictature militaire et au mouvement démocratique.

 

  • Séminaires de recherche – Études asiatiques-Histoire et sciences sociales : terrains, textes et images – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – exposé oral
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – exposé oral
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – exposé oral
  • Séminaires de recherche – Territoires, espaces, sociétés – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – exposé oral
Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis

connaissance de la langue coréenne préférable, mais pas indispensable. Connaissance de l'anglais indispensable.

  • Maison de l'Asie
    22 av du Président-Wilson 75016 Paris
    1er semestre / hebdomadaire, jeudi 13:00-15:00
    du 5 novembre 2020 au 18 février 2021

Le hasard de la demande étudiante a conduit le séminaire à tenter une incursion dans le domaine autonome – en Corée du Sud comme en France – de l’histoire de l’art. L’évidence de l’expression recouvre en réalité un ensemble hétérogène d’institutions, d’objets visés, de méthodes, de métiers et de « produits finis », en bref de pratiques, à la fois distinct et sensiblement plus varié que celui qui caractérise l’histoire « tout court ».

Après avoir posé les jalons d’une naissance, en situation coloniale, du concept d’art (misul) et de ses déclinaisons (mihak, esthétique ; misulsa, histoire de l’art) en dégageant une série de noms, d’acteurs, de dispositifs (le Salon annuel de Corée et son grand partage art occidental/art oriental), de discours et de sources, une première enquête a été consacrée à la revue mensuelle Konggan (Espace).

Née au milieu des années 1960 autour de l’architecte Kim Swoo-geun, centrale, transversale et monopolistique au temps de la dictature, elle est toujours active, quoique nettement recentrée sur l’architecture, dans les années 2020.

L’histoire de l’art coréen qui s’y écrit est au moins double.

Elle renvoie d’une part à la convocation des œuvres et des genres du passé ; à l’enrichissement continué d’un répertoire-ressource œuvrant à la formation d’un canon iconographique/visuel national ; enfin au déplacement observé ailleurs en Corée du Sud d’un intérêt « colonial » pour les périodes anciennes vers la revalorisation post-coloniale et spectaculaire de la longue période Chosŏn (1392-1910).

Au travers de quelque 600 livraisons, dans la chronique au présent de la création contemporaine qu’elle propose, de ses lieux sacrés (la Biennale), de ses débats inquiets (Sommes-nous enfin arrivés au port de la modernité ?) et de ses figures imposées (artisanat minjung puis industrie des k’ont’ench’ŭ), elle ouvre d’autre part à la possibilité de réinscrire le travail des arts dans l’histoire culturelle et politique plus courte de la Corée du Sud démocratique visée par ce séminaire.

Mais au-delà des très nombreuses lignes d’analyse possibles que procure pareil vaste corpus, l’enjeu de cette première enquête fut surtout méthodologique. Rivés qu’ils sont aux grandes plates-formes et aux méga-portails (DBpia, KISS, KCI, etc.) déversant en masse leurs flux numérisés de sources, d’articles et d’images, les participants du séminaire – en quête éperdue d’informations – n’avaient pas su y repérer cet acteur si fondamental : demeuré archive privée et logé dans un petit site, délaissé par les grands algorithmes, Konggan leur était demeuré invisible.

Une seconde enquête a ensuite été ouverte autour d’un de ses acteurs « secondaires » (ni aux avant-postes, ni centraux, ni périphériques, ni alternatifs…) « préférés » par le séminaire.

Né en 1938, Oh Kwang-su, peintre, sculpteur, fondateur en 1969 de la Ligue des avant-gardes de Corée (Han’guk abanggarŭdŭ hyŏphoe), fut aussi un des éditeurs-en-chef… du mensuel Konggan de la haute époque. S’intéresser à lui a enclenché deux autres explorations.

Sur la scène du rapport à l’histoire, on a pu situer le rôle et l’influence du « grand critique » (p’yŏngnonka), placé à l’intersection de plusieurs champs (médiatique, éditorial et intellectuel) quand bien même il n’est pas doté du capital académique (supposé) nécessaire à y occuper une position éminente (pas de doctorat ni de chaire universitaire).

Auteur de très nombreux ouvrages, Oh a permis de tester l’histoire de l’art comme genre de récit synthétique « à la Gombrich ». Par-delà la rupture démocratique de 1987, on a commenté son Histoire de l’art contemporain sud-coréen (Han’guk hyŏndaemisulsa) publiée en 1979 et si souvent rééditée et son ouvrage Un siècle d’art coréen (Uri misul 100nyŏn), publié avec Sŏ Sŏngnok en 2001. Les déplacements sont nombreux : réélaborations du canon visuel mais laissant intacte la centralité narrative du « grand artiste » et du chef d’œuvre ; intégration très sélective du politique (la Corée du Nord et l’art de la Gauche minjung, mais silence sur la « collaboration » coloniale ou la guerre de Corée) ;  dissolution progressive du grand partage fondateur (occident = moderne vs orient = tradition) aboutissant au télos nécessaire de la peinture dite tansaekhwa.

Ce récit héroïque « à la Gombrich » laisse ainsi des pans entiers du monde sud-coréen des arts dans l’ombre (la peinture d’histoire officielle, l’académie) au profit d’un récit progressiste menant (enfin !) à la reconnaissance de l’art (sud)-coréen moderne par le monde (occidental). Toute une écologie locale de l’art (le marché, l’éducation, les médias, les revues professionnelles, les galeries, les obscurs, pour ne rien dire d’une histoire de l’art problématisée) s’en est absentée…

Publications
  • « Tout vu, mal vu, rien vu. Thomassons en régime d’entrevu », dans Faire du terrain en Corée du Nord, sous la dir. de  Valérie Gelézeau et Benjamin Joinau, Paris, Atelier des Cahiers,  2021, p. 173-188.
  • « Ombres vives et braises sous la cendre : mémoires politiques et histoires de vie en Corée démocratique », préface à Kim Hong-Mo, Ma Vie en prison, Bruxelles, Kana éditions, 2020, p. 4-5.