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UE312 - Migrants et migrations de France aux Amériques, XIXe-XXe siècles
Lieu et planning
-
105 bd Raspail
105 bd Raspail 75006 Paris
Salle 12
1er semestre / hebdomadaire, vendredi 09:30-12:30
du 6 novembre 2020 au 29 janvier 2021
Description
Dernière modification : 2 avril 2021 13:55
- Type d'UE
- Séminaires DE/MC
- Disciplines
- Histoire
- Page web
- -
- Langues
- français
- Mots-clés
- Migration(s)
- Aires culturelles
- Amériques France
Intervenant·e·s
- François Weil [référent·e] professeur associé, EHESS / Centre d'études nord-américaines (MONDA-CENA)
On rouvrira cette année un dossier de recherche auquel plusieurs années de séminaires ont déjà été consacrées dans les années 1990 et 2000. On présentera à l'occasion de ces séances, en y ajoutant une analyse de la bibliographie de la décennie écoulée, le matériau assemblé, d'une part, sur les questions liées aux départs, temporaires ou définitifs, vers les Amériques au cours des XIXe et XXe siècles, en les inscrivant dans des traditions migratoires plus anciennes, d'autres part à celles relatives à l'accueil et à l'insertion dans les différents contextes américains.
Programme :
6 novembre 2020 : Introduction générale
(13 novembre : Pas de séance)
20 novembre : Traditions migratoires I
27 novembre : Traditions migratoires II
4 décembre : Savoirs et débats I
11 décembre : Savoirs et débats II
18 décembre : Nombres et échelles
8 janvier 2021 : Choix, chaînes et systèmes
15 janvier : L'État et les migrations
22 janvier : Les migrants et l'État
29 janvier : Conclusion
Master
-
Séminaires de recherche
– Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes
– M1/S1-M2/S3
Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture -
Séminaires de recherche
– Histoire-Histoire et sciences sociales
– M1/S1-M2/S3
Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture -
Séminaires de recherche
– Migrations
– M1/S1-M2/S3
Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture
Renseignements
- Contacts additionnels
- -
- Informations pratiques
contact : fweil@ehess.fr
- Direction de travaux des étudiants
sur rendez-vous.
- Réception des candidats
sur rendez-vous.
- Pré-requis
Une connaissance de l'histoire des migrations serait appréciée.
Compte rendu
Mal connue, souvent parcellaire, rarement pourvue d’effets historiographiques, l’histoire des migrations françaises aux Amériques durant le long dix-neuvième siècle qui va de la fin des guerres napoléoniennes à la Première guerre mondiale a fait l’objet du séminaire de cette année – le dispositif d’enseignement à distance permettant à des collègues et étudiants de métropole et d’outremer d’y participer.
Nous avons exploré deux thèmes principaux au cours des séances, après avoir réfléchi ensemble aux raisons du peu d’intérêt que suscitent depuis toujours ces mouvements migratoires. En premier lieu, nous avons testé l’hypothèse de l’existence de cultures migratoires transatlantiques dans certaines régions de la France du temps. À cette fin ont été étudiées, d’une part, les traditions de départs aux Amériques sous l’Ancien Régime et pendant l’ère révolutionnaire et impériale, pour en tirer l’idée que les mouvements migratoires qui se déploient à partir de 1815 nourrissent, réactivent ou élargissent parfois l’emprise de ces traditions migratoires, bien plus vivaces qu’on ne l’admet d’ordinaire. D’autre part, plusieurs séances ont été consacréées à l’idée qu’à l’époque ces mouvements migratoires constituaient des phénomènes connus et reconnus, un objet qui faisait débat, une matière de politiques publiques en même temps qu’un objet de savoirs.
En second lieu, le séminaire a étudié les migrations elles-mêmes, leurs structures, leurs avatars, leurs différences, et les femmes et hommes qui ont alors gagné les Amériques. Nous en avons retiré l’idée de micro-systèmes migratoires bien insérés dans une économie transatlantique, nourris par les espérances et les ambitions, certes toujours frappées d’incertitudes, de femmes et hommes pour qui les Amériques représentaient, à tort ou à raison, un avenir meilleur – comme ce fut le cas pour des millions de migrants originaires d’autres pays européens à l’époque. En cela, ces départs nous disent aussi quelque chose de la société française du temps, à la fois en raison de l’importance jusque là sous-estimée des départs, et de celle des retours.
Publications
0
Dernière modification : 2 avril 2021 13:55
- Type d'UE
- Séminaires DE/MC
- Disciplines
- Histoire
- Page web
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- Langues
- français
- Mots-clés
- Migration(s)
- Aires culturelles
- Amériques France
Intervenant·e·s
- François Weil [référent·e] professeur associé, EHESS / Centre d'études nord-américaines (MONDA-CENA)
On rouvrira cette année un dossier de recherche auquel plusieurs années de séminaires ont déjà été consacrées dans les années 1990 et 2000. On présentera à l'occasion de ces séances, en y ajoutant une analyse de la bibliographie de la décennie écoulée, le matériau assemblé, d'une part, sur les questions liées aux départs, temporaires ou définitifs, vers les Amériques au cours des XIXe et XXe siècles, en les inscrivant dans des traditions migratoires plus anciennes, d'autres part à celles relatives à l'accueil et à l'insertion dans les différents contextes américains.
Programme :
6 novembre 2020 : Introduction générale
(13 novembre : Pas de séance)
20 novembre : Traditions migratoires I
27 novembre : Traditions migratoires II
4 décembre : Savoirs et débats I
11 décembre : Savoirs et débats II
18 décembre : Nombres et échelles
8 janvier 2021 : Choix, chaînes et systèmes
15 janvier : L'État et les migrations
22 janvier : Les migrants et l'État
29 janvier : Conclusion
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Séminaires de recherche
– Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes
– M1/S1-M2/S3
Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture -
Séminaires de recherche
– Histoire-Histoire et sciences sociales
– M1/S1-M2/S3
Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture -
Séminaires de recherche
– Migrations
– M1/S1-M2/S3
Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture
- Contacts additionnels
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- Informations pratiques
contact : fweil@ehess.fr
- Direction de travaux des étudiants
sur rendez-vous.
- Réception des candidats
sur rendez-vous.
- Pré-requis
Une connaissance de l'histoire des migrations serait appréciée.
-
105 bd Raspail
105 bd Raspail 75006 Paris
Salle 12
1er semestre / hebdomadaire, vendredi 09:30-12:30
du 6 novembre 2020 au 29 janvier 2021
Mal connue, souvent parcellaire, rarement pourvue d’effets historiographiques, l’histoire des migrations françaises aux Amériques durant le long dix-neuvième siècle qui va de la fin des guerres napoléoniennes à la Première guerre mondiale a fait l’objet du séminaire de cette année – le dispositif d’enseignement à distance permettant à des collègues et étudiants de métropole et d’outremer d’y participer.
Nous avons exploré deux thèmes principaux au cours des séances, après avoir réfléchi ensemble aux raisons du peu d’intérêt que suscitent depuis toujours ces mouvements migratoires. En premier lieu, nous avons testé l’hypothèse de l’existence de cultures migratoires transatlantiques dans certaines régions de la France du temps. À cette fin ont été étudiées, d’une part, les traditions de départs aux Amériques sous l’Ancien Régime et pendant l’ère révolutionnaire et impériale, pour en tirer l’idée que les mouvements migratoires qui se déploient à partir de 1815 nourrissent, réactivent ou élargissent parfois l’emprise de ces traditions migratoires, bien plus vivaces qu’on ne l’admet d’ordinaire. D’autre part, plusieurs séances ont été consacréées à l’idée qu’à l’époque ces mouvements migratoires constituaient des phénomènes connus et reconnus, un objet qui faisait débat, une matière de politiques publiques en même temps qu’un objet de savoirs.
En second lieu, le séminaire a étudié les migrations elles-mêmes, leurs structures, leurs avatars, leurs différences, et les femmes et hommes qui ont alors gagné les Amériques. Nous en avons retiré l’idée de micro-systèmes migratoires bien insérés dans une économie transatlantique, nourris par les espérances et les ambitions, certes toujours frappées d’incertitudes, de femmes et hommes pour qui les Amériques représentaient, à tort ou à raison, un avenir meilleur – comme ce fut le cas pour des millions de migrants originaires d’autres pays européens à l’époque. En cela, ces départs nous disent aussi quelque chose de la société française du temps, à la fois en raison de l’importance jusque là sous-estimée des départs, et de celle des retours.
Publications
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