Attention, les informations que vous consultez actuellement ne sont pas celles de l'année universitaire en cours. Consulter l'année universitaire 2023-2024.

UE267 - Les cinémas chinois et japonais : approches d'anthropologie visuelle et d'histoire visuelle. L'imaginaire dans les films chinois et japonais et les figures de la disparition


Lieu et planning


  • Enseignement à distance/webinaire
    webinaire
    http://listsem.ehess.fr/
    1er semestre / bimensuel (2e/4e), mercredi 13:00-17:00
    du 14 octobre 2020 au 10 février 2021


Description


Dernière modification : 7 avril 2021 16:35

Type d'UE
Séminaires DR/CR
Disciplines
Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Signes, formes, représentations
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Anthropologie sociale Anthropologie visuelle Cinéma Culture visuelle Histoire culturelle Imaginaire
Aires culturelles
Asie orientale
Intervenant·e·s
  • Anne Kerlan [référent·e]   directrice de recherche, CNRS / Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine (CCJ-CECMC)
  • Mary Picone   maîtresse de conférences (retraité·e), EHESS / Centre de recherches sur le Japon (CCJ-CRJ)

Ce séminaire se propose de travailler sur des cinématographies encore peu étudiées, pour explorer à partir d’elles les imaginaires des sociétés japonaises et chinoises. La série de films qui seront visionnés et analysés au cours du séminaire cette année comprend quatre œuvres de réalisateurs japonais, dont Imamura Shôhei, suivies par deux autres tournées respectivement par le Hongkongais Stanley Kwan et Lou Ye, réalisateur d’origine shanghaïenne rattaché à la « Sixième génération ». Ces films, réalisés entre 1967 et 2017, mettent en scène diverses figures de la disparition, des événements en creux qui comprennent les recherches de personnes portées disparues ou suicidées ou, dans un registre moins tragique, une jeune femme qui se dérobe insouciamment à un admirateur. Les styles varient entre le vrai-faux méta documentaire, des films d’animation très novateurs et la somptueuse reconstitution des années trente. Ces contextes assez hétérogènes nous serviront comme point de départ pour une analyse de plusieurs aspects des sociétés japonaise et chinoise et de leurs cinématographies.

Les films seront en version originale avec sous-titres (anglais ou français).

Dates des séminaires : les mercredis, de 13 h à 17 h, les 14 et 28 octobre, 25 novembre 2020, 13 et 27 janvier et 10 février 2021.


Master


  • Séminaires de recherche – Arts, littératures et langages-Images, cultures visuelles, histoire de l'art – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral, fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Ethnologie et anthropologie sociale – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture, exposé oral
  • Séminaires de recherche – Études asiatiques-Histoire et sciences sociales : terrains, textes et images – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture, exposé oral

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-

Compte rendu


Co-animé par une anthropologue du visuel spécialiste du Japon et une historienne du cinéma chinois ce séminaire se proposait de travailler sur des cinématographies encore peu étudiées, pour explorer à partir d’elles les imaginaires des sociétés japonaises et chinoises. La thématique retenue pour cette année était celle de la disparition. Chaque séance était consacrée à un film, visionné puis analysé par une des enseignante et par les étudiants. Ces films, réalisés entre 1967 et 2017, mettent en scène diverses figures de la disparition, des événements en creux qui comprennent les recherches de personnes portées disparues ou suicidées ou, dans un registre moins tragique, une jeune femme qui se dérobe insouciamment à un admirateur. Les styles varient entre le vrai-faux méta documentaire, des films d’animation très novateurs et la somptueuse reconstitution des années trente. Ces contextes assez hétérogènes servent comme point de départ pour une analyse de plusieurs aspects des sociétés japonaise et chinoise et de leurs cinématographies.

Six films ont ainsi été étudiés : A man vanishes (Ningenjôhatsu) d'Imamura Shôhei, Suzaku (Moe no suzaku) de Kawase Naomi, Key of Life (Kagi-dorobô no mesoddo) de Uchida Kenji, Millennium Actress  (Sennen joyû) de Kon Satochi, Center Stage de Stanley Kwan et Suzhou River de Lou Ye. Millenium Actress et Center Stage racontent tous deux l'histoire d'une actrice de cinéma, les deux films ont ainsi été aussi analysés en comparaison l'un de l'autre.

Publications

-

Dernière modification : 7 avril 2021 16:35

Type d'UE
Séminaires DR/CR
Disciplines
Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Signes, formes, représentations
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Anthropologie sociale Anthropologie visuelle Cinéma Culture visuelle Histoire culturelle Imaginaire
Aires culturelles
Asie orientale
Intervenant·e·s
  • Anne Kerlan [référent·e]   directrice de recherche, CNRS / Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine (CCJ-CECMC)
  • Mary Picone   maîtresse de conférences (retraité·e), EHESS / Centre de recherches sur le Japon (CCJ-CRJ)

Ce séminaire se propose de travailler sur des cinématographies encore peu étudiées, pour explorer à partir d’elles les imaginaires des sociétés japonaises et chinoises. La série de films qui seront visionnés et analysés au cours du séminaire cette année comprend quatre œuvres de réalisateurs japonais, dont Imamura Shôhei, suivies par deux autres tournées respectivement par le Hongkongais Stanley Kwan et Lou Ye, réalisateur d’origine shanghaïenne rattaché à la « Sixième génération ». Ces films, réalisés entre 1967 et 2017, mettent en scène diverses figures de la disparition, des événements en creux qui comprennent les recherches de personnes portées disparues ou suicidées ou, dans un registre moins tragique, une jeune femme qui se dérobe insouciamment à un admirateur. Les styles varient entre le vrai-faux méta documentaire, des films d’animation très novateurs et la somptueuse reconstitution des années trente. Ces contextes assez hétérogènes nous serviront comme point de départ pour une analyse de plusieurs aspects des sociétés japonaise et chinoise et de leurs cinématographies.

Les films seront en version originale avec sous-titres (anglais ou français).

Dates des séminaires : les mercredis, de 13 h à 17 h, les 14 et 28 octobre, 25 novembre 2020, 13 et 27 janvier et 10 février 2021.

  • Séminaires de recherche – Arts, littératures et langages-Images, cultures visuelles, histoire de l'art – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral, fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Ethnologie et anthropologie sociale – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture, exposé oral
  • Séminaires de recherche – Études asiatiques-Histoire et sciences sociales : terrains, textes et images – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture, exposé oral
Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-
  • Enseignement à distance/webinaire
    webinaire
    http://listsem.ehess.fr/
    1er semestre / bimensuel (2e/4e), mercredi 13:00-17:00
    du 14 octobre 2020 au 10 février 2021

Co-animé par une anthropologue du visuel spécialiste du Japon et une historienne du cinéma chinois ce séminaire se proposait de travailler sur des cinématographies encore peu étudiées, pour explorer à partir d’elles les imaginaires des sociétés japonaises et chinoises. La thématique retenue pour cette année était celle de la disparition. Chaque séance était consacrée à un film, visionné puis analysé par une des enseignante et par les étudiants. Ces films, réalisés entre 1967 et 2017, mettent en scène diverses figures de la disparition, des événements en creux qui comprennent les recherches de personnes portées disparues ou suicidées ou, dans un registre moins tragique, une jeune femme qui se dérobe insouciamment à un admirateur. Les styles varient entre le vrai-faux méta documentaire, des films d’animation très novateurs et la somptueuse reconstitution des années trente. Ces contextes assez hétérogènes servent comme point de départ pour une analyse de plusieurs aspects des sociétés japonaise et chinoise et de leurs cinématographies.

Six films ont ainsi été étudiés : A man vanishes (Ningenjôhatsu) d'Imamura Shôhei, Suzaku (Moe no suzaku) de Kawase Naomi, Key of Life (Kagi-dorobô no mesoddo) de Uchida Kenji, Millennium Actress  (Sennen joyû) de Kon Satochi, Center Stage de Stanley Kwan et Suzhou River de Lou Ye. Millenium Actress et Center Stage racontent tous deux l'histoire d'une actrice de cinéma, les deux films ont ainsi été aussi analysés en comparaison l'un de l'autre.

Publications

-