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UE214 - Savoirs et productions du monde au XVIe siècle. Lieux, acteurs, échelles


Lieu et planning


  • 105 bd Raspail
    105 bd Raspail 75006 Paris
    Salle 5
    annuel / hebdomadaire, mercredi 15:00-18:00
    du 28 octobre 2020 au 14 avril 2021


Description


Dernière modification : 8 novembre 2020 18:50

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire
Page web
-
Langues
anglais espagnol français
Mots-clés
Cartographie Circulations Coloniales (études) Écriture Empire Globalisation Histoire culturelle Histoire des sciences et des techniques Histoire du livre Histoire intellectuelle Historiographie
Aires culturelles
Amériques Asie Atlantiques (mondes) Europe Ibérique (monde) Méditerranéens (mondes) Transnational/transfrontières
Intervenant·e·s
  • Antonella Romano [référent·e]   directrice d'études, EHESS / Centre Alexandre-Koyré. Histoire des sciences et des techniques (CAK)

Le séminaire est organisé avec Jean-Marc Besse, Rafael Mandressi et Elisa Andretta.

Le séminaire interroge le XVIe siècle dans une perspective d'histoire des sciences et des savoirs, à l'aune d'un horizon global en cours de configuration. On considère en effet cette période, désignée comme « La Renaissance » par les études historiques classiques, à partir de l'Europe. On l'interroge comme un moment spécifique de la transformation du rapport entre l’Europe et le  monde, à travers l'analyse d'un ensemble de nouvelles manières de décrire, de collecter, mesurer et de rendre compte de cet espace monde. Le XVIe siècle, ainsi marqué par le redéploiement matériel, social et intellectuel, est analysé à l’échelle du globe, à partir de questions et d'objets de savoirs traditionnellement travaillés par l’Europe. Les modalités de ce redéploiement, qui implique la mobilisation et l'interaction d’acteurs, d’outils et de savoirs distincts, sont au cœur des travaux présentés dans le séminaire. Les dossiers abordés comportent systématiquement une double dimension historiographique et épistémologique, empirique et basée sur l'étude de sources. Ils correspondent au développement d'un programme de recherche qui, prenant la Rome du XVIe siècle pour épicentre, interroge les gestes savants et ordinaires qui ont accompagné la transformation de l’Urbs en ville-monde. Il vise notamment à mettre en lumière les articulations des savoirs sur la nature et des savoirs sur les langues qui, à Rome, partagent souvent les mêmes lieux d’élaboration, les mêmes acteurs, les mêmes outils intellectuels. Cette articulation est envisagée comme la contribution romaine aux multiples processus européens d’englobement du monde, ce qui nous conduit à privilégier, dans l’étude, les liens spécifiques qui se sont tissés entre Rome et le monde ibérique.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Migrations – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Savoirs en sociétés-Histoire des sciences, des techniques et des savoirs – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
    MCC – fiche de lecture

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques

Le séminaire de recherche est aussi ouvert aux étudiants de master.

 

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous

Réception des candidats

sur rendez-vous

Pré-requis

connaissance d'au moins deux des langues de travail


Compte rendu


Le séminaire s’est tenu pendant toute l’année académique 2020-2021, à raison de 3 h hebdomadaires, du 28 octobre au 14 avril, en distanciel dès la fin de la première séance. Celle-ci ouvrait l’une des lignes d’investigation au cœur des recherches de l’année. Intitulée « Les fabriques de la Renaissance », elle a permis de poursuivre la réflexion de nature historiographique, épistémologique et méthodologique sur la catégorie de « renaissance » systématiquement interrogée depuis l’ouverture du séminaire en 2014. Cette série du séminaire a pris la forme d’une discussion avec différents collègues dont les travaux nourrissent cette réflexion. Ainsi, la « Renaissance » telle qu’elle a été abordée par le XIXe siècle a été mise en perspective par le travail de Catherine König Pralon dans le cadre de la séance intitulée « Les philosophes français du XIXe siècle et la Renaissance », en présence de Marie Dominique Couzinet (Université Paris 1), des collègues qui co-animent le séminaire et des doctorants. Mais c’est aussi l’approche par la littérature, l’édition de sources et l’histoire des savoirs naturalistes que j’ai développée, dans le sillage d’un travail collectif sur le Brésil, en cours de publication : la séance intitulée « De Rio à Rouen, XIXe siècle-XVIe siècle » tissait le long fil qui relie l’entreprise coloniale française au Brésil – et ses premières représentations visuelles à Rouen en 1550 – et sa réédition à trois siècles de distance dans l’édition de Ferdinand Denis, conservateur de la Bibliothèque Sainte Geneviève et ex-membre de « l’expédition savante » qui rejoignait en 1816 la cour de l’empereur du Portugal déplacée à Rio. Benjamin Balloy, en présentant ses recherches sur les modalités d’appropriation par l’anthropologie étasunienne de la fin du XIXe siècle, des savoirs amérindiens a permis de compléter la réflexion sur le XIXe siècle des sciences sociales et leurs fabriques de la « Renaissance ». En venant discuter leur livre Why China did not have a Renaissance – and why that matters. An interdisciplinary dialogue (Berlin/Boston, De Gruyter, 2018), Thomas Maissen et Barbara Mittler ont permis d’ouvrir la discussion sur les « renaissances multiples », à partir d’un décentrement du regard : la participation du sinologue Pablo Blitstein a permis un dialogue croisé, Chine-Europe, sur les définitions et usages du terme dans des contextes spatio-temporels différents.

L’interrogation de la catégorie de Renaissance a porté sur les cartes : ce qui a caractérisé la production cartographique du XVIe siècle et sa conception dans les différents espaces de l’Europe. Le premier volet a été alimenté par les recherches en cours de notre collègue, Carolina Martinez (CONICET, Buenos Aires), professeure invitée à l’EHESS. Le deuxième a pris l’occasion d’une présentation du volume en cours de publication sous la direction de Jean-Marc Besse, sur la forme Atlas, à l’occasion de laquelle différents contributeurs du projet et du volume ont prolongé la réflexion de ce dernier : Emilie d’Orgeix, Georges Tolias, Angelo Cattaneo. Une dernière piste de réflexion a été ouverte à partir de l’Amérique : avec Angelica Morales Sarabia (UNAM, Mexico), les circulations de plantes entre Amérique espagnole et Europe a posé la question des produits de substitution et de leur rôle dans les pratiques médicales.

Le deuxième objet abordé dans le cadre du séminaire est lié au travail au long cours sur les formes imprimées de la mise en livre du monde au XVIe siècle. Le travail collectif que je coordonne avec Elisa Andretta dans le cadre du projet « Babel-Rome », et en particulier la finalisation du volume consacré aux Relazioni Universali de Giovanni Botero, a notamment permis de discuter des problèmes méthodologiques que pose l’analyse de ce type de « récit du monde ». Les éditeurs du volume Elisa Andretta, Romains Descendre, et moi, ont discuté leur introduction au volume et certains auteurs, dont Jean-Marc Besse, les résultats de leurs travaux. Dans le prolongement de cette enquête, j’ai posé les jalons d’un nouveau travail sur les définitions de l’écriture dans l’espace savant romain à l’heure de sa confrontation avec une multiplicité de formes graphiques indéchiffrables. Cette réflexion a été partiellement prolongée dans le cadre d’une séance avec Elisa Andretta sur les ruines de Rome.

On a enfin voulu ouvrir une autre piste empirique de recherche sur le XVIe siècle : intitulée « Océans de savoirs », elle a posé les premiers jalons d’une réflexion sur les espaces maritimes et les formes de leur intelligibilité dans la période des expansions impériales européennes. De la question des savoirs maritimes à celle des espaces-temps de la navigation, de celle des îles à celle des mers dans les récits de voyages, en passant par les perles comme objet d’histoire naturelle ou par Goa comme capitale d’empire maritime : Dejanirah Couto, Leo Carrio Cataldi, Elisa Andretta, Rafal Mandressi, Oury Goldman, Fiona Lejosne.

Deux séances supplémentaires ont permis aux doctorants et post-doctorants de discuter leurs travaux : Geoffrey Phelippot, José Beltran, Eduardo Gutierez, Francescca Antonelli, Bérengère Pinaut. Elles ont notamment débouché sur la formation d’un séminaire d’écriture de thèse qui a vocation à reprendre en 2021.

 

Publications
  • Collectif, Annales, HSS, n° 3-4, juillet-décembre 2020, numéro spécial « Autoportrait d’une revue ».
  • Avec Elisa Andretta et Maria Antonietta Visceglia, «Le lingue nella Roma del ‘500. Luoghi e risorse », dossier de la Rivista storica italiana, 2020/1 : « Introduzione. Le lingue nella Roma del Cinquecento », p. 87-111, dans Eads (dir.), « Le lingue nella Roma del ‘500. Luoghi e risorse », dossier de la Rivista storica italiana, 2020/1, p. 87-111 ; « Lingue barbariche. Una sfida per la Roma cinquecentesca », dans Eads (dir.), « Le lingue nella Roma del ‘500. Luoghi e risorse », p. 300-322.
  •  «Ce que l’histoire globale fait à la « révolution scientifique », ou la fin d’un grand récit et ses multiples conséquences», Rivista storica italiana, 2020/2, p. 542-548.
  • « L’histoire des sciences et des savoirs : réflexions d’ici et d’ailleurs. Entretien avec Antonella Romano », réalisé par Volny Fages, Jérôme Lamy, Zilsel, 2021/1, n° 8, p. 285-313.
  • N.T.M., Journal of the History of Science, Technology and Medicine, 29, 2021, p. 225–230, https://doi.org/10.1007, Note de lecture.

Dernière modification : 8 novembre 2020 18:50

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire
Page web
-
Langues
anglais espagnol français
Mots-clés
Cartographie Circulations Coloniales (études) Écriture Empire Globalisation Histoire culturelle Histoire des sciences et des techniques Histoire du livre Histoire intellectuelle Historiographie
Aires culturelles
Amériques Asie Atlantiques (mondes) Europe Ibérique (monde) Méditerranéens (mondes) Transnational/transfrontières
Intervenant·e·s
  • Antonella Romano [référent·e]   directrice d'études, EHESS / Centre Alexandre-Koyré. Histoire des sciences et des techniques (CAK)

Le séminaire est organisé avec Jean-Marc Besse, Rafael Mandressi et Elisa Andretta.

Le séminaire interroge le XVIe siècle dans une perspective d'histoire des sciences et des savoirs, à l'aune d'un horizon global en cours de configuration. On considère en effet cette période, désignée comme « La Renaissance » par les études historiques classiques, à partir de l'Europe. On l'interroge comme un moment spécifique de la transformation du rapport entre l’Europe et le  monde, à travers l'analyse d'un ensemble de nouvelles manières de décrire, de collecter, mesurer et de rendre compte de cet espace monde. Le XVIe siècle, ainsi marqué par le redéploiement matériel, social et intellectuel, est analysé à l’échelle du globe, à partir de questions et d'objets de savoirs traditionnellement travaillés par l’Europe. Les modalités de ce redéploiement, qui implique la mobilisation et l'interaction d’acteurs, d’outils et de savoirs distincts, sont au cœur des travaux présentés dans le séminaire. Les dossiers abordés comportent systématiquement une double dimension historiographique et épistémologique, empirique et basée sur l'étude de sources. Ils correspondent au développement d'un programme de recherche qui, prenant la Rome du XVIe siècle pour épicentre, interroge les gestes savants et ordinaires qui ont accompagné la transformation de l’Urbs en ville-monde. Il vise notamment à mettre en lumière les articulations des savoirs sur la nature et des savoirs sur les langues qui, à Rome, partagent souvent les mêmes lieux d’élaboration, les mêmes acteurs, les mêmes outils intellectuels. Cette articulation est envisagée comme la contribution romaine aux multiples processus européens d’englobement du monde, ce qui nous conduit à privilégier, dans l’étude, les liens spécifiques qui se sont tissés entre Rome et le monde ibérique.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Migrations – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Savoirs en sociétés-Histoire des sciences, des techniques et des savoirs – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
    MCC – fiche de lecture
Contacts additionnels
-
Informations pratiques

Le séminaire de recherche est aussi ouvert aux étudiants de master.

 

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous

Réception des candidats

sur rendez-vous

Pré-requis

connaissance d'au moins deux des langues de travail

  • 105 bd Raspail
    105 bd Raspail 75006 Paris
    Salle 5
    annuel / hebdomadaire, mercredi 15:00-18:00
    du 28 octobre 2020 au 14 avril 2021

Le séminaire s’est tenu pendant toute l’année académique 2020-2021, à raison de 3 h hebdomadaires, du 28 octobre au 14 avril, en distanciel dès la fin de la première séance. Celle-ci ouvrait l’une des lignes d’investigation au cœur des recherches de l’année. Intitulée « Les fabriques de la Renaissance », elle a permis de poursuivre la réflexion de nature historiographique, épistémologique et méthodologique sur la catégorie de « renaissance » systématiquement interrogée depuis l’ouverture du séminaire en 2014. Cette série du séminaire a pris la forme d’une discussion avec différents collègues dont les travaux nourrissent cette réflexion. Ainsi, la « Renaissance » telle qu’elle a été abordée par le XIXe siècle a été mise en perspective par le travail de Catherine König Pralon dans le cadre de la séance intitulée « Les philosophes français du XIXe siècle et la Renaissance », en présence de Marie Dominique Couzinet (Université Paris 1), des collègues qui co-animent le séminaire et des doctorants. Mais c’est aussi l’approche par la littérature, l’édition de sources et l’histoire des savoirs naturalistes que j’ai développée, dans le sillage d’un travail collectif sur le Brésil, en cours de publication : la séance intitulée « De Rio à Rouen, XIXe siècle-XVIe siècle » tissait le long fil qui relie l’entreprise coloniale française au Brésil – et ses premières représentations visuelles à Rouen en 1550 – et sa réédition à trois siècles de distance dans l’édition de Ferdinand Denis, conservateur de la Bibliothèque Sainte Geneviève et ex-membre de « l’expédition savante » qui rejoignait en 1816 la cour de l’empereur du Portugal déplacée à Rio. Benjamin Balloy, en présentant ses recherches sur les modalités d’appropriation par l’anthropologie étasunienne de la fin du XIXe siècle, des savoirs amérindiens a permis de compléter la réflexion sur le XIXe siècle des sciences sociales et leurs fabriques de la « Renaissance ». En venant discuter leur livre Why China did not have a Renaissance – and why that matters. An interdisciplinary dialogue (Berlin/Boston, De Gruyter, 2018), Thomas Maissen et Barbara Mittler ont permis d’ouvrir la discussion sur les « renaissances multiples », à partir d’un décentrement du regard : la participation du sinologue Pablo Blitstein a permis un dialogue croisé, Chine-Europe, sur les définitions et usages du terme dans des contextes spatio-temporels différents.

L’interrogation de la catégorie de Renaissance a porté sur les cartes : ce qui a caractérisé la production cartographique du XVIe siècle et sa conception dans les différents espaces de l’Europe. Le premier volet a été alimenté par les recherches en cours de notre collègue, Carolina Martinez (CONICET, Buenos Aires), professeure invitée à l’EHESS. Le deuxième a pris l’occasion d’une présentation du volume en cours de publication sous la direction de Jean-Marc Besse, sur la forme Atlas, à l’occasion de laquelle différents contributeurs du projet et du volume ont prolongé la réflexion de ce dernier : Emilie d’Orgeix, Georges Tolias, Angelo Cattaneo. Une dernière piste de réflexion a été ouverte à partir de l’Amérique : avec Angelica Morales Sarabia (UNAM, Mexico), les circulations de plantes entre Amérique espagnole et Europe a posé la question des produits de substitution et de leur rôle dans les pratiques médicales.

Le deuxième objet abordé dans le cadre du séminaire est lié au travail au long cours sur les formes imprimées de la mise en livre du monde au XVIe siècle. Le travail collectif que je coordonne avec Elisa Andretta dans le cadre du projet « Babel-Rome », et en particulier la finalisation du volume consacré aux Relazioni Universali de Giovanni Botero, a notamment permis de discuter des problèmes méthodologiques que pose l’analyse de ce type de « récit du monde ». Les éditeurs du volume Elisa Andretta, Romains Descendre, et moi, ont discuté leur introduction au volume et certains auteurs, dont Jean-Marc Besse, les résultats de leurs travaux. Dans le prolongement de cette enquête, j’ai posé les jalons d’un nouveau travail sur les définitions de l’écriture dans l’espace savant romain à l’heure de sa confrontation avec une multiplicité de formes graphiques indéchiffrables. Cette réflexion a été partiellement prolongée dans le cadre d’une séance avec Elisa Andretta sur les ruines de Rome.

On a enfin voulu ouvrir une autre piste empirique de recherche sur le XVIe siècle : intitulée « Océans de savoirs », elle a posé les premiers jalons d’une réflexion sur les espaces maritimes et les formes de leur intelligibilité dans la période des expansions impériales européennes. De la question des savoirs maritimes à celle des espaces-temps de la navigation, de celle des îles à celle des mers dans les récits de voyages, en passant par les perles comme objet d’histoire naturelle ou par Goa comme capitale d’empire maritime : Dejanirah Couto, Leo Carrio Cataldi, Elisa Andretta, Rafal Mandressi, Oury Goldman, Fiona Lejosne.

Deux séances supplémentaires ont permis aux doctorants et post-doctorants de discuter leurs travaux : Geoffrey Phelippot, José Beltran, Eduardo Gutierez, Francescca Antonelli, Bérengère Pinaut. Elles ont notamment débouché sur la formation d’un séminaire d’écriture de thèse qui a vocation à reprendre en 2021.

 

Publications
  • Collectif, Annales, HSS, n° 3-4, juillet-décembre 2020, numéro spécial « Autoportrait d’une revue ».
  • Avec Elisa Andretta et Maria Antonietta Visceglia, «Le lingue nella Roma del ‘500. Luoghi e risorse », dossier de la Rivista storica italiana, 2020/1 : « Introduzione. Le lingue nella Roma del Cinquecento », p. 87-111, dans Eads (dir.), « Le lingue nella Roma del ‘500. Luoghi e risorse », dossier de la Rivista storica italiana, 2020/1, p. 87-111 ; « Lingue barbariche. Una sfida per la Roma cinquecentesca », dans Eads (dir.), « Le lingue nella Roma del ‘500. Luoghi e risorse », p. 300-322.
  •  «Ce que l’histoire globale fait à la « révolution scientifique », ou la fin d’un grand récit et ses multiples conséquences», Rivista storica italiana, 2020/2, p. 542-548.
  • « L’histoire des sciences et des savoirs : réflexions d’ici et d’ailleurs. Entretien avec Antonella Romano », réalisé par Volny Fages, Jérôme Lamy, Zilsel, 2021/1, n° 8, p. 285-313.
  • N.T.M., Journal of the History of Science, Technology and Medicine, 29, 2021, p. 225–230, https://doi.org/10.1007, Note de lecture.