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UE150 - Fabriques de territorialité : temps, parcours, ancrages


Lieu et planning


  • 105 bd Raspail
    105 bd Raspail 75006 Paris
    Salle 9
    annuel / mensuel (3e), jeudi 13:00-17:00
    du 17 décembre 2020 au 20 mai 2021


Description


Dernière modification : 16 mai 2020 12:44

Type d'UE
Séminaires DR/CR
Disciplines
Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Géographie
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Anthropologie culturelle Anthropologie sociale Géographie Spatialisation, territoires
Aires culturelles
Amériques
Intervenant·e·s

Ce séminaire a pour objet de s’interroger sur l’empreinte persistante laissée par l’institution coloniale sur les sociétés américaines et européennes qu’elle a contribué à façonner, ou dont elle a affecté le devenir.

Les années précédentes, le séminaire a précisé les repères théoriques et analytiques issus de l’historiographie, de l’anthropologie et la géographie qui ont permis de reformuler certaines questions relatives aux processus de fabrication des territorialités. Les exposés ont souligné notamment le rôle moteur de la mobilité dans la construction de nouveaux rapports à l’espace et l’importance symbolique et pragmatique des territoires de passage et des lieux périodiquement investis par le rituel. L’année 2016-2017 a intégré la dimension temporelle, apparue comme inséparable des pratiques et représentations spatiales et des stratégies de mise en territoire dans les sociétés post-coloniales.

Nous proposons cette année d’élargir la notion de régime d’historicité vers la représentation et la négociation des différents futurs, qu’ils fassent irruption dans les contextes locaux ou qu’ils soient découverts et/ou imposés par la mobilité. Nous interrogerons les modes de mobilité, de migration, d’urbanisation, de retour et de changement local, en mettant en question les « épistémologies sédentaires » (Leclerc-Olive, 2013) qui tendent à penser l’espace d’une façon détemporalisée. Si le fil conducteur de la réflexion reste le concept de territorialité, permettant une approche processuelle, constructiviste et dynamique des pratiques, discours et récits autour du territoire, il s’agira plus particulièrement d’interroger la notion d’ « habiter » comme processus dynamique. On s’intéressera également à la question de la dématérialisation du territoire dans le rituel, la langue native ou les « papiers » (d’identité), ou sa corporéisation (le corps mis en scène comme territoire identitaire).

Notre approche privilégiera l’analyse des conflits et réaménagements entre ancrages et mobilités territoriales, de même que les processus de patrimonialisation de territoires ou d’emblèmes territoriaux ethniques en milieu rural et urbain. Le parti-pris méthodologique reste résolument ethnographique et comparative, mettant l’accent sur des ethnographies de ruptures et de changements.

Michèle Leclerc-Olive, « Enquêtes biographiques entre bifurcations et événements. Quelques réflexions épistémologiques », in Marc Bessin, Claire Bidart, Michel Grossteti (dir.), Bifurcations. Les sciences sociales face aux ruptures et à l’événement, Paris, La Découverte, 2010, p. 329-346.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


  • Séminaires de recherche – Ethnologie et anthropologie sociale – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Territoires, espaces, sociétés – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture

Renseignements


Contacts additionnels
goretti.frouin@ehess.fr
Informations pratiques

3ème jeudi du mois de 14 à 16h

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

 

Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis

Niveau M1


Compte rendu


Ce séminaire a pour objet de s’interroger sur l’empreinte persistante laissée par l’institution coloniale sur les sociétés américaines et européennes qu’elle a contribué à façonner, ou dont elle a affecté le devenir.

Les années précédentes, le séminaire a précisé les repères théoriques et analytiques issus de l’historiographie, de l’anthropologie et la géographie qui ont permis de reformuler certaines questions relatives aux processus de fabrication des territorialités. Les exposés ont souligné notamment le rôle moteur de la mobilité, de la violence et des rapports de genre dans la construction de nouveaux rapports à l’espace et l’importance symbolique et pragmatique des territoires de passage et des lieux périodiquement investis par le rituel. Les interventions de l’année 2020-2021 ont continué à interroger la dimension temporelle, apparue comme inséparable des pratiques et représentations spatiales et des stratégies de mise en territoire dans les sociétés post-coloniales.

Cette année, nous avons pu élargir la notion de régime d’historicité vers la représentation et la négociation de différents modes d’action, de subjectivation politique et de futurs liés au territoire, qu’ils fassent irruption dans les contextes locaux ou qu’ils soient découverts et/ou imposés par la mobilité. Nous interrogerons les effets de patrimonialisation, mais aussi les modes de mobilité, de migration, d’urbanisation, de retour et de changement local, en mettant en question les « épistémologies sédentaires » (Leclerc-Olive, 2013) qui tendent à penser l’espace d’une façon détemporalisée. Si le fil conducteur de la réflexion reste le concept de territorialité, permettant une approche processuelle, constructiviste et dynamique des pratiques, discours et récits autour du territoire, il s’agit plus particulièrement d’interroger la notion d’« habiter » comme processus dynamique. La question de la dématérialisation du territoire dans le rituel, la cartographie ou les « papiers » (d’identité) a été également discutée, de même que sa corporéisation (le corps mis en scène comme territoire identitaire).

Notre approche a privilégié l’analyse des conflits et réaménagements entre ancrages et mobilités territoriales, de même que les processus de patrimonialisation de territoires ou d’emblèmes territoriaux ethniques en milieu rural et urbain. Le parti-pris méthodologique reste résolument ethnographique et comparatif, mettant l’accent sur des ethnographies de ruptures et de changements.

 

Publications

-

Dernière modification : 16 mai 2020 12:44

Type d'UE
Séminaires DR/CR
Disciplines
Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Géographie
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Anthropologie culturelle Anthropologie sociale Géographie Spatialisation, territoires
Aires culturelles
Amériques
Intervenant·e·s

Ce séminaire a pour objet de s’interroger sur l’empreinte persistante laissée par l’institution coloniale sur les sociétés américaines et européennes qu’elle a contribué à façonner, ou dont elle a affecté le devenir.

Les années précédentes, le séminaire a précisé les repères théoriques et analytiques issus de l’historiographie, de l’anthropologie et la géographie qui ont permis de reformuler certaines questions relatives aux processus de fabrication des territorialités. Les exposés ont souligné notamment le rôle moteur de la mobilité dans la construction de nouveaux rapports à l’espace et l’importance symbolique et pragmatique des territoires de passage et des lieux périodiquement investis par le rituel. L’année 2016-2017 a intégré la dimension temporelle, apparue comme inséparable des pratiques et représentations spatiales et des stratégies de mise en territoire dans les sociétés post-coloniales.

Nous proposons cette année d’élargir la notion de régime d’historicité vers la représentation et la négociation des différents futurs, qu’ils fassent irruption dans les contextes locaux ou qu’ils soient découverts et/ou imposés par la mobilité. Nous interrogerons les modes de mobilité, de migration, d’urbanisation, de retour et de changement local, en mettant en question les « épistémologies sédentaires » (Leclerc-Olive, 2013) qui tendent à penser l’espace d’une façon détemporalisée. Si le fil conducteur de la réflexion reste le concept de territorialité, permettant une approche processuelle, constructiviste et dynamique des pratiques, discours et récits autour du territoire, il s’agira plus particulièrement d’interroger la notion d’ « habiter » comme processus dynamique. On s’intéressera également à la question de la dématérialisation du territoire dans le rituel, la langue native ou les « papiers » (d’identité), ou sa corporéisation (le corps mis en scène comme territoire identitaire).

Notre approche privilégiera l’analyse des conflits et réaménagements entre ancrages et mobilités territoriales, de même que les processus de patrimonialisation de territoires ou d’emblèmes territoriaux ethniques en milieu rural et urbain. Le parti-pris méthodologique reste résolument ethnographique et comparative, mettant l’accent sur des ethnographies de ruptures et de changements.

Michèle Leclerc-Olive, « Enquêtes biographiques entre bifurcations et événements. Quelques réflexions épistémologiques », in Marc Bessin, Claire Bidart, Michel Grossteti (dir.), Bifurcations. Les sciences sociales face aux ruptures et à l’événement, Paris, La Découverte, 2010, p. 329-346.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

  • Séminaires de recherche – Ethnologie et anthropologie sociale – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Territoires, espaces, sociétés – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
Contacts additionnels
goretti.frouin@ehess.fr
Informations pratiques

3ème jeudi du mois de 14 à 16h

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

 

Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis

Niveau M1

  • 105 bd Raspail
    105 bd Raspail 75006 Paris
    Salle 9
    annuel / mensuel (3e), jeudi 13:00-17:00
    du 17 décembre 2020 au 20 mai 2021

Ce séminaire a pour objet de s’interroger sur l’empreinte persistante laissée par l’institution coloniale sur les sociétés américaines et européennes qu’elle a contribué à façonner, ou dont elle a affecté le devenir.

Les années précédentes, le séminaire a précisé les repères théoriques et analytiques issus de l’historiographie, de l’anthropologie et la géographie qui ont permis de reformuler certaines questions relatives aux processus de fabrication des territorialités. Les exposés ont souligné notamment le rôle moteur de la mobilité, de la violence et des rapports de genre dans la construction de nouveaux rapports à l’espace et l’importance symbolique et pragmatique des territoires de passage et des lieux périodiquement investis par le rituel. Les interventions de l’année 2020-2021 ont continué à interroger la dimension temporelle, apparue comme inséparable des pratiques et représentations spatiales et des stratégies de mise en territoire dans les sociétés post-coloniales.

Cette année, nous avons pu élargir la notion de régime d’historicité vers la représentation et la négociation de différents modes d’action, de subjectivation politique et de futurs liés au territoire, qu’ils fassent irruption dans les contextes locaux ou qu’ils soient découverts et/ou imposés par la mobilité. Nous interrogerons les effets de patrimonialisation, mais aussi les modes de mobilité, de migration, d’urbanisation, de retour et de changement local, en mettant en question les « épistémologies sédentaires » (Leclerc-Olive, 2013) qui tendent à penser l’espace d’une façon détemporalisée. Si le fil conducteur de la réflexion reste le concept de territorialité, permettant une approche processuelle, constructiviste et dynamique des pratiques, discours et récits autour du territoire, il s’agit plus particulièrement d’interroger la notion d’« habiter » comme processus dynamique. La question de la dématérialisation du territoire dans le rituel, la cartographie ou les « papiers » (d’identité) a été également discutée, de même que sa corporéisation (le corps mis en scène comme territoire identitaire).

Notre approche a privilégié l’analyse des conflits et réaménagements entre ancrages et mobilités territoriales, de même que les processus de patrimonialisation de territoires ou d’emblèmes territoriaux ethniques en milieu rural et urbain. Le parti-pris méthodologique reste résolument ethnographique et comparatif, mettant l’accent sur des ethnographies de ruptures et de changements.

 

Publications

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