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UE147 - L'orientalisme en train de se faire. Atelier d’archives


Lieu et planning


  • 105 bd Raspail
    105 bd Raspail 75006 Paris
    Salle 2
    annuel / mensuel (3e), jeudi 13:00-17:00
    du 15 octobre 2020 au 15 avril 2021


Description


Dernière modification : 8 octobre 2020 07:52

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Administration Anthropologie culturelle Anthropologie et linguistique Archives Circulations Coloniales (études) Écriture Empire Enfance Famille Histoire Histoire culturelle Histoire des idées Histoire des sciences et des techniques Histoire intellectuelle Intellectuels Islam Langues Orientalisme Philologie Post-coloniales (études) Pratiques Racismes et races Religieux (sciences sociales du) Savoirs Transnational
Aires culturelles
Afrique Arabe (monde) Contemporain (anthropologie du, monde) Europe France Maghreb Méditerranéens (mondes) Musulmans (mondes) Sahara Sahel Transméditerranée Transnational/transfrontières
Intervenant·e·s
  • Emmanuel Szurek [référent·e]   maître de conférences, EHESS / Centre d'études turques, ottomanes, balkaniques et centrasiatiques (CETOBaC)
  • Marie Bossaert   contrat postdoctoral, École française de Rome
  • Augustin Jomier   maître de conférences, INaLCO

Ce projet engage sa cinquième année en vue d'une publication collective. Menée conjointement avec des chercheuses et chercheurs (Claire Fredj, maîtresse de conférences à l'Université Paris-Ouest Nanterre-La Défense ; Benjamin Guichard, directeur scientifique de la BULAC ; Alain Messaoudi, maître de conférences à l'Université de Nantes ; Magali Nié, archiviste ; Naomi Russo, archiviste à l'EHESS ; Blaise Wilfert-Portal, maître de conférences à l'École normale supérieure) et des étudiant·e·s de l'EHESS et de l'ENS (Sarah Asset, Anna Damon, Caroline Emin, Gabriel Malek, Elise Paysant, Juliette Ronsin, Margo Stemmelin), notre enquête vise à écrire une histoire de l'orientalisme par ses pratiques. Nous saisissons l’orientalisme dans son épaisseur sociale et intellectuelle, intime et politique, locale et transnationale.

Pour ce faire, nous travaillons directement à partir de la correspondance inédite (conservée à l'EHESS) de l’arabisant et berbérisant René Basset (1855-1924), qui enseigna en Algérie à partir de 1880 et devint le premier doyen de la faculté des lettres de l'Université d'Alger, créée en 1909. L'objectif de cette ethnographie de l'archive est d’étudier la science orientaliste « en train de se faire » – c’est-à-dire sur le terrain, notamment colonial – plutôt qu’à partir de ses seules expressions publiques et publiées. Cette année, l'atelier prendra la forme d'un séminaire de restitution : nous présenterons le fruit de quatre anées de recherche et soumettrons nos textes, communiqués en amont, à la discussion d'invités extérieurs, dans la perspective de leur publication.

15 octobre 2020 :

  • Introduction, Marie Bossaert (CETOBaC), Augustin Jomier (INaLCO) et Emmanuel Szurek (EHESS)
  • Présentation des travaux des étudiants de 2019-2020

19 novembre 2020 :

  • L’informateur, la mine, le fétiche : les papiers Charles de Foucauld et la famille Basset, Benjamin Guichard (BULAC)
    • Discutant : Dominique Casajus (CNRS-IMAF) 
  • Une nouvelle capitale pour l’orientalisme : Alger 1905, Marie Bossaert et Margo Stemmelin
    • Discutant : François Regourd (Université Paris-Nanterre)

17 décembre 2020 :

  • René Basset, directeur français de l’Encyclopédie de l’Islam, Guy Basset
    • Discutant : Léon Buskens (Université de Leiden et NIMAR, Rabat)
  • Philologie et usines à gaz. À quelle bourgeoisie appartient René Basset ?, Juliette Ronsin (ancienne étudiante du Master PDI, doctorante à l’ENS) et Emmanuel Szurek
    • Discutant : Christophe Charle (Université Panthéon-Sorbonne)

21 janvier 2021 :

  • Marier René. Ethnographie d’un arrangement matrimonial entre Alger et Lunéville (1888-1890), Sarah Asset (ancienne étudiante du Master PDI) et Emmanuel Szurek
    • Discutante : Aïcha Salmon (Université Paris 1, CRHXIX)
  • Le fonctionnement d’une médersa et ses missions. Le cas de Tlemcen (1895- 1914), Gabriel Malek (ancien étudiant du Master d’histoire transnationale de l’ENS) et Alain Messaoudi (Université de Nantes)
    • Discutant : Omar Carlier (EHESS)

18 février 2021 :

  • Le corps d’une famille : la maladie et la santé dans la correspondance Basset, Claire Fredj et Élise Paysant (ancienne étudiante du Master d’histoire transnationale de l’ENS)
    • Discutante : Anne Rasmussen (EHESS)
  • Construire l’internationale orientaliste. Basset, l’École d’Alger et le reste du monde, Augustin Jomier et Margo Stemmelin (ancienne étudiante du Master d’histoire transnationale de l’ENS, doctorante à l’Université Paris 8)
    • Discutante : Anne Rasmussen

18 mars 2021 :

  • Introduction du livre et discussion du projet éditorial, Marie Bossaert, Augustin Jomier et Emmanuel Szurek
    • Discutant·e·s : Étienne Anheim (EHESS), François Pouillon et Lucette Valensi (EHESS).

25 mars 2021 (INaLCO, 2 rue de Lille 75007 Paris, salle L2.05) :

  • La constitution des archives tunisienne pendant le second XIXe siècle : la « série historique » en question, Fatma Ben Slimane, faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis
  • Présentation des travaux des étudiants

15 avril 2021:

  • Présentation des travaux des étudiants
  • Remise finale des textes et discussion sur l’avenir de l’atelier

Master


  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 3 ECTS
    MCC – exposé oral
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral
  • Séminaires de recherche – Sciences sociales-Pratiques de l'interdisciplinarité en sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-

Compte rendu


L’atelier a connu en 2020-2021 sa dernière année. Commencé en 2016, il s’agit d’une entreprise foncièrement collective, articulée à un projet de publication. Dès l’origine, notre recherche a associé des historiens et des archivistes ainsi qu’un conservateur de bibliothèque (Marie Bossaert, Marine Coquet, Claire Fredj, Benjamin Guichard, Augustin Jomier, Alain Messaoudi, Magali Nié, Naomi Russo et Emmanuel Szurek) mais aussi des étudiant·e·s de master puis de doctorat (Sarah Asset, Anna Damon, Caroline Emin, Gabriel Malek, Élise Paysant, Juliette Ronsin, Margo Stemmelin, pour ne citer que ceux qui participent à la publication finale). Le principe de l’atelier était donc de (faire) collaborer à toutes les étapes de la chaîne de montage de l’historien, voire de l’archiviste, soit depuis le reconditionnement du fonds Basset (arrivé à l’EHESS en 2014 et 2019) jusqu’à son dépouillement, depuis la constitution d’un corpus de sources et de références jusqu’aux phases successives d’écriture et de réécriture de l’histoire.

Notre enquête vise à saisir l’orientalisme par ses pratiques. Il s’agit d’étudier la science orientaliste « en train de se faire » – c’est-à-dire sur le terrain, notamment colonial –, et au quotidien, plutôt qu’à partir de ses seules expressions publiques et publiées comme il est généralement appréhendé. Une telle approche nous conduit à redéfinir la notion même d’orientalisme, que nous ne saisissons ni comme un champ de savoir uniquement, ni comme un système de domination international, mais comme un style de vie, à saisir dans son épaisseur sociale et intellectuelle, intime et politique, locale et transnationale. Pour mener à bien cette ethnographie historique des vies orientalistes, nous avons travaillé sur la correspondance professionnelle et personnelle de l’arabisant et berbérisant René Basset (1855-1924), qui enseigne en Algérie à partir de 1880 et devient le premier doyen de la faculté des lettres de l’université d’Alger : quelque 50 000 lettres s’égrenant de la fin des années 1860 au milieu des années 1920, où se mêlent sans distinction les registres savant et administratif, amical et familial.

Cette année il s’est agi de soumettre à la discussion une première, deuxième et parfois même troisième version de nos chapitres, écrits à quatre ou six mains, en vue de la soumission d’un manuscrit aux Éditions de l’EHESS. Chaque séance a ainsi reposé sur la même formule exigeante : soumission de deux textes achevés, en amont de la séance, à tous les participant·e·s ; puis discussion en séance par un invité « extérieur » au projet (Samuel Anderson, Étienne Anheim, Dominique Casajus, Léon Buskens, Christophe Charle, François Pouillon, Anne Rasmussen, François Regourd, Aïcha Salmon et Lucette Valensi), avant une discussion collective. L’un des objectifs de ce dispositif était de permettre aux nouveaux entrants d’assimiler, via des supports écrits, les éléments capitalisés par le groupe après quatre années de recherches collectives en archives et de séminaires, et éviter ainsi les effets d’entre-soi. De fait, plusieurs nouveaux étudiantes et étudiants ont pu se greffer sur notre enquête en produisant des résultats nouveaux, à partir de travaux dans les papiers Basset. Soumission prévue à l’éditeur, fin 2021.

Publications

Parution prévue pour 2022.

Dernière modification : 8 octobre 2020 07:52

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Administration Anthropologie culturelle Anthropologie et linguistique Archives Circulations Coloniales (études) Écriture Empire Enfance Famille Histoire Histoire culturelle Histoire des idées Histoire des sciences et des techniques Histoire intellectuelle Intellectuels Islam Langues Orientalisme Philologie Post-coloniales (études) Pratiques Racismes et races Religieux (sciences sociales du) Savoirs Transnational
Aires culturelles
Afrique Arabe (monde) Contemporain (anthropologie du, monde) Europe France Maghreb Méditerranéens (mondes) Musulmans (mondes) Sahara Sahel Transméditerranée Transnational/transfrontières
Intervenant·e·s
  • Emmanuel Szurek [référent·e]   maître de conférences, EHESS / Centre d'études turques, ottomanes, balkaniques et centrasiatiques (CETOBaC)
  • Marie Bossaert   contrat postdoctoral, École française de Rome
  • Augustin Jomier   maître de conférences, INaLCO

Ce projet engage sa cinquième année en vue d'une publication collective. Menée conjointement avec des chercheuses et chercheurs (Claire Fredj, maîtresse de conférences à l'Université Paris-Ouest Nanterre-La Défense ; Benjamin Guichard, directeur scientifique de la BULAC ; Alain Messaoudi, maître de conférences à l'Université de Nantes ; Magali Nié, archiviste ; Naomi Russo, archiviste à l'EHESS ; Blaise Wilfert-Portal, maître de conférences à l'École normale supérieure) et des étudiant·e·s de l'EHESS et de l'ENS (Sarah Asset, Anna Damon, Caroline Emin, Gabriel Malek, Elise Paysant, Juliette Ronsin, Margo Stemmelin), notre enquête vise à écrire une histoire de l'orientalisme par ses pratiques. Nous saisissons l’orientalisme dans son épaisseur sociale et intellectuelle, intime et politique, locale et transnationale.

Pour ce faire, nous travaillons directement à partir de la correspondance inédite (conservée à l'EHESS) de l’arabisant et berbérisant René Basset (1855-1924), qui enseigna en Algérie à partir de 1880 et devint le premier doyen de la faculté des lettres de l'Université d'Alger, créée en 1909. L'objectif de cette ethnographie de l'archive est d’étudier la science orientaliste « en train de se faire » – c’est-à-dire sur le terrain, notamment colonial – plutôt qu’à partir de ses seules expressions publiques et publiées. Cette année, l'atelier prendra la forme d'un séminaire de restitution : nous présenterons le fruit de quatre anées de recherche et soumettrons nos textes, communiqués en amont, à la discussion d'invités extérieurs, dans la perspective de leur publication.

15 octobre 2020 :

  • Introduction, Marie Bossaert (CETOBaC), Augustin Jomier (INaLCO) et Emmanuel Szurek (EHESS)
  • Présentation des travaux des étudiants de 2019-2020

19 novembre 2020 :

  • L’informateur, la mine, le fétiche : les papiers Charles de Foucauld et la famille Basset, Benjamin Guichard (BULAC)
    • Discutant : Dominique Casajus (CNRS-IMAF) 
  • Une nouvelle capitale pour l’orientalisme : Alger 1905, Marie Bossaert et Margo Stemmelin
    • Discutant : François Regourd (Université Paris-Nanterre)

17 décembre 2020 :

  • René Basset, directeur français de l’Encyclopédie de l’Islam, Guy Basset
    • Discutant : Léon Buskens (Université de Leiden et NIMAR, Rabat)
  • Philologie et usines à gaz. À quelle bourgeoisie appartient René Basset ?, Juliette Ronsin (ancienne étudiante du Master PDI, doctorante à l’ENS) et Emmanuel Szurek
    • Discutant : Christophe Charle (Université Panthéon-Sorbonne)

21 janvier 2021 :

  • Marier René. Ethnographie d’un arrangement matrimonial entre Alger et Lunéville (1888-1890), Sarah Asset (ancienne étudiante du Master PDI) et Emmanuel Szurek
    • Discutante : Aïcha Salmon (Université Paris 1, CRHXIX)
  • Le fonctionnement d’une médersa et ses missions. Le cas de Tlemcen (1895- 1914), Gabriel Malek (ancien étudiant du Master d’histoire transnationale de l’ENS) et Alain Messaoudi (Université de Nantes)
    • Discutant : Omar Carlier (EHESS)

18 février 2021 :

  • Le corps d’une famille : la maladie et la santé dans la correspondance Basset, Claire Fredj et Élise Paysant (ancienne étudiante du Master d’histoire transnationale de l’ENS)
    • Discutante : Anne Rasmussen (EHESS)
  • Construire l’internationale orientaliste. Basset, l’École d’Alger et le reste du monde, Augustin Jomier et Margo Stemmelin (ancienne étudiante du Master d’histoire transnationale de l’ENS, doctorante à l’Université Paris 8)
    • Discutante : Anne Rasmussen

18 mars 2021 :

  • Introduction du livre et discussion du projet éditorial, Marie Bossaert, Augustin Jomier et Emmanuel Szurek
    • Discutant·e·s : Étienne Anheim (EHESS), François Pouillon et Lucette Valensi (EHESS).

25 mars 2021 (INaLCO, 2 rue de Lille 75007 Paris, salle L2.05) :

  • La constitution des archives tunisienne pendant le second XIXe siècle : la « série historique » en question, Fatma Ben Slimane, faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis
  • Présentation des travaux des étudiants

15 avril 2021:

  • Présentation des travaux des étudiants
  • Remise finale des textes et discussion sur l’avenir de l’atelier
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 3 ECTS
    MCC – exposé oral
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral
  • Séminaires de recherche – Sciences sociales-Pratiques de l'interdisciplinarité en sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral
Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-
  • 105 bd Raspail
    105 bd Raspail 75006 Paris
    Salle 2
    annuel / mensuel (3e), jeudi 13:00-17:00
    du 15 octobre 2020 au 15 avril 2021

L’atelier a connu en 2020-2021 sa dernière année. Commencé en 2016, il s’agit d’une entreprise foncièrement collective, articulée à un projet de publication. Dès l’origine, notre recherche a associé des historiens et des archivistes ainsi qu’un conservateur de bibliothèque (Marie Bossaert, Marine Coquet, Claire Fredj, Benjamin Guichard, Augustin Jomier, Alain Messaoudi, Magali Nié, Naomi Russo et Emmanuel Szurek) mais aussi des étudiant·e·s de master puis de doctorat (Sarah Asset, Anna Damon, Caroline Emin, Gabriel Malek, Élise Paysant, Juliette Ronsin, Margo Stemmelin, pour ne citer que ceux qui participent à la publication finale). Le principe de l’atelier était donc de (faire) collaborer à toutes les étapes de la chaîne de montage de l’historien, voire de l’archiviste, soit depuis le reconditionnement du fonds Basset (arrivé à l’EHESS en 2014 et 2019) jusqu’à son dépouillement, depuis la constitution d’un corpus de sources et de références jusqu’aux phases successives d’écriture et de réécriture de l’histoire.

Notre enquête vise à saisir l’orientalisme par ses pratiques. Il s’agit d’étudier la science orientaliste « en train de se faire » – c’est-à-dire sur le terrain, notamment colonial –, et au quotidien, plutôt qu’à partir de ses seules expressions publiques et publiées comme il est généralement appréhendé. Une telle approche nous conduit à redéfinir la notion même d’orientalisme, que nous ne saisissons ni comme un champ de savoir uniquement, ni comme un système de domination international, mais comme un style de vie, à saisir dans son épaisseur sociale et intellectuelle, intime et politique, locale et transnationale. Pour mener à bien cette ethnographie historique des vies orientalistes, nous avons travaillé sur la correspondance professionnelle et personnelle de l’arabisant et berbérisant René Basset (1855-1924), qui enseigne en Algérie à partir de 1880 et devient le premier doyen de la faculté des lettres de l’université d’Alger : quelque 50 000 lettres s’égrenant de la fin des années 1860 au milieu des années 1920, où se mêlent sans distinction les registres savant et administratif, amical et familial.

Cette année il s’est agi de soumettre à la discussion une première, deuxième et parfois même troisième version de nos chapitres, écrits à quatre ou six mains, en vue de la soumission d’un manuscrit aux Éditions de l’EHESS. Chaque séance a ainsi reposé sur la même formule exigeante : soumission de deux textes achevés, en amont de la séance, à tous les participant·e·s ; puis discussion en séance par un invité « extérieur » au projet (Samuel Anderson, Étienne Anheim, Dominique Casajus, Léon Buskens, Christophe Charle, François Pouillon, Anne Rasmussen, François Regourd, Aïcha Salmon et Lucette Valensi), avant une discussion collective. L’un des objectifs de ce dispositif était de permettre aux nouveaux entrants d’assimiler, via des supports écrits, les éléments capitalisés par le groupe après quatre années de recherches collectives en archives et de séminaires, et éviter ainsi les effets d’entre-soi. De fait, plusieurs nouveaux étudiantes et étudiants ont pu se greffer sur notre enquête en produisant des résultats nouveaux, à partir de travaux dans les papiers Basset. Soumission prévue à l’éditeur, fin 2021.

Publications

Parution prévue pour 2022.