UE1023 - Anthropologie comparative des sociétés et cultures musulmanes

Intervenant·e·s

• Yazid Ben Hounet [référent·e]   chargé de recherche, CNRS / Laboratoire d'anthropologie sociale (LAS)
• Barbara Casciarri   maîtresse de conférences, Université Paris 8 Vincennes-Saint Denis
• Marie-Luce Gélard   maîtresse de conférences, Université de Paris

Tarik Dahou (directeur de recherche à l'IRD) participe à l'organisation du séminaire.

Ce séminaire a pour vocation de promouvoir les travaux individuels et collectifs de doctorants, jeunes chercheurs ou enseignants et chercheurs confirmés, concernant des sociétés ayant en commun la pratique de l’islam, en particulier dans les aires méditerranéenne méridionale (Maghreb, Machrek, de langue et de culture arabes, mais aussi berbères, turques), saharienne et subsaharienne. Il s’intéresse aussi, à titre comparatif, aux pays asiatiques (Asie centrale, Asie du Sud-Est, sous-continent indien, Iran, Afghanistan) dans lesquels l’islam est majoritaire, aux situations où l’islam se trouve en situation minoritaire du fait des courants migratoires anciens ou actuels, ainsi qu’aux relations transnationales liées à l’islam. Dans le cadre de ce séminaire, on se propose d’analyser, d’un point de vue anthropologique et comparatiste, certains traits récurrents structurels et culturels de ces sociétés, en soulignant les convergences, dont participe mais non exclusivement l’islam, ainsi que la différenciation des cultures et des identités. Sans s’interdire des variae en fonction des circonstances, les communications présentées traiteront de la parenté, du politique, de l’organisation sociale, du droit, des rapports de genre, des rituels… Comparatif, ouvert à l’ensemble des travaux anthropologiques (anthropologie sociale et culturelle) portant sur les sociétés et cultures musulmanes, ce séminaire a vocation à prolonger les travaux entrepris par l’équipe ACSM (en particulier sur le religieux, le politique, le juridique et la parenté) et à densifier et/ou ouvrir de nouveaux champs et objets d’études (anthropologie économique, anthropologie sensorielle, anthropologie du corps, etc.).

3^e mardi du mois de 17 h à 19 h, du 15 novembre 2020 au 16 juin 2021 + journée d'étude (programme en cours de préparation).

Organisateurs : Yazid Ben Hounet (chercheur CNRS, LAS), Anne-Marie Brisebarre (directrice de recherche CNRS émérite, LAS), Barbara Casciarri (MCF HDR, Paris 8), Tarik Dahou (directeur de recherche, IRD) et Marie-Luce Gélard (MCF HDR, Paris Descartes/IUF).

17 novembre ; 15 décembre  ; 19 janvier ; 16 février ; 16 mars ; 13 avril, 18 mai ; 15 juin . Via ZOOM pour les premières séances.

Programme complet

17 novembre : Présentation de l’ouvrage L’anthropologie en partage. Autour de l’œuvre de Pierre Bonte. Karthala, Paris, septembre 2020.

15 décembre : Ghaliya Djelloul (CISMOC, Université Catholique de Louvain)

• « La motilité de femmes résidant en périphéries d'Alger à l’épreuve de la setra : entre dispositif d'enserrement et tactique de desserrement » 

19 janvier : Nurul Huda Mohd Razif (CASE, EHESS)

• « Chasing Fate & Fortune in the Borderland: Cross-Border Marriage & Migration at the Malaysian-Thai Frontier »

16 février : Adam Higazi (Department of Anthropology, University of Amsterdam / African Studies Centre, University of Oxford)

• « Livestock, ecology, and religion in north-east Nigeria: pastoral families and their navigation of insecurity »

16 mars : Sophie Bava (LPED, IRD)

• « Etudiants africains en quête de savoirs religieux à Rabat. Vocations et imaginaires religieux en contexte migratoire »

13 avril : Philippe Gout (Paris II - INALCO)

• « Les judiyya 'traditionnelles' comme délégataires du service public de la justice. Ethnographie d'un instrument d'uniformisation du droit étatique au Soudan »

18 mai : Sébastien Boulay (CEPED, Paris Descartes) et Michel Tabet (anthropologue et documentariste)

• Présentation du documentaire « SAHARA - Les voix des martyrs », prod. CapSahara et CEPED.

15 juin (salle AS1_08, 54 bd Raspail 75006 Paris) : Judith Scheele (EHESS, CNE)

• « L’islam et son double au Sahara central. Réflexions à partir d’un terrain tchadien »