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UE680 - Technè 10. Éthique et politique des arts dans l’Italie de la Renaissance
Lieu et planning
-
54 bd Raspail
54 bd Raspail 75006 Paris
Salle A05_14
annuel / bimensuel (1re/3e/5e), jeudi 18:00-20:00
du 19 octobre 2023 au 6 juin 2024
Nombre de séances : 14Les 19 octobre, 16 novembre et 30 novembre, 7 décembre 2023, 18 janvier, 1er février et 15 février, 7 mars et 21 mars, 4 et 25 avril, 16 mai et 30 mai et 6 juin 2024
Description
Dernière modification : 10 mai 2023 08:33
- Type d'UE
- Séminaires DR/CR
- Disciplines
- Signes, formes, représentations
- Page web
- -
- Langues
- français italien
- Mots-clés
- Anthropologie culturelle Anthropologie politique Architecture Arts Esthétique Histoire culturelle Histoire de l’art Moyen Âge Philosophie Techniques
- Aires culturelles
- Europe
Intervenant·e·s
- Patricia Falguières [référent·e] professeure agrégée, EHESS / Centre Georg-Simmel (CGS)
La crainte de l’anachronisme a dissuadé les historiens de l’art de chercher à identifier ce qui pourrait constituer une « politique des arts » dans les cités italiennes de la Renaissance autrement que sous la forme de la « propagande » et de la célébration du prince, ou de la domination et de la censure religieuses. Pourtant Ernst Kantorowicz, historien du droit, avait suggéré, dans un article fondamental, « que les écrits des juristes du Moyen-Âge […] avaient pu dans une certaine mesure, jouer un rôle non négligeable dans le développement des théories de l’art à la Renaissance », entre autres par ce qu’ils « ont promu l’idée d’un art profane qui était ars publica en juxtaposition avec un art sacré qui était ars ecclesiastica [1]». Mais nous avons oublié que, dans les villes du nord et du centre de l’Italie, l’affiliation à un « Art », loin de diminuer ceux que nous identifions aujourd’hui comme « artistes », était la condition de l’accès aux affaires publiques. Comme nous avons négligé la place centrale dans la culture civique que ses lecteurs, traducteurs et « volgarizzatori » ont rendu à l’Éthique à Nicomaque, au nouage qu’elle instaure entre une théorie de l’action, de la vita activa, et une réflexion sur ce qui fait cité – la pluralité des fins et des arts. C’est cette articulation, et ses effets très concrets sur l’organisation des pratiques artistiques jusqu’au XVIe siècle, qui constituera l’objet de notre exploration des textes et des œuvres.
[1] « La souveraineté de l’artiste. Note sur quelques maximes juridiques et les théories de l’art à la Renaissance » (1961), traduction Laurent Mayali, Paris, 1984.
Le programme détaillé n'est pas disponible.
Master
-
Séminaires de recherche
– Arts, littératures et langages-Formes et objets
– M1/S1-S2-M2/S3-S4
Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture, contrôle continu
Renseignements
- Contacts additionnels
- -
- Informations pratiques
le séminaire a lieu le premier et troisième jeudi du mois à l'INHA, 2 rue Vivienne 75002 Paris, salle Fabbri de Pereisc, de 18 h à 20 h.
- Direction de travaux des étudiants
sur rendez-vous.
- Réception des candidats
sur rendez-vous.
- Pré-requis
- -
Dernière modification : 10 mai 2023 08:33
- Type d'UE
- Séminaires DR/CR
- Disciplines
- Signes, formes, représentations
- Page web
- -
- Langues
- français italien
- Mots-clés
- Anthropologie culturelle Anthropologie politique Architecture Arts Esthétique Histoire culturelle Histoire de l’art Moyen Âge Philosophie Techniques
- Aires culturelles
- Europe
Intervenant·e·s
- Patricia Falguières [référent·e] professeure agrégée, EHESS / Centre Georg-Simmel (CGS)
La crainte de l’anachronisme a dissuadé les historiens de l’art de chercher à identifier ce qui pourrait constituer une « politique des arts » dans les cités italiennes de la Renaissance autrement que sous la forme de la « propagande » et de la célébration du prince, ou de la domination et de la censure religieuses. Pourtant Ernst Kantorowicz, historien du droit, avait suggéré, dans un article fondamental, « que les écrits des juristes du Moyen-Âge […] avaient pu dans une certaine mesure, jouer un rôle non négligeable dans le développement des théories de l’art à la Renaissance », entre autres par ce qu’ils « ont promu l’idée d’un art profane qui était ars publica en juxtaposition avec un art sacré qui était ars ecclesiastica [1]». Mais nous avons oublié que, dans les villes du nord et du centre de l’Italie, l’affiliation à un « Art », loin de diminuer ceux que nous identifions aujourd’hui comme « artistes », était la condition de l’accès aux affaires publiques. Comme nous avons négligé la place centrale dans la culture civique que ses lecteurs, traducteurs et « volgarizzatori » ont rendu à l’Éthique à Nicomaque, au nouage qu’elle instaure entre une théorie de l’action, de la vita activa, et une réflexion sur ce qui fait cité – la pluralité des fins et des arts. C’est cette articulation, et ses effets très concrets sur l’organisation des pratiques artistiques jusqu’au XVIe siècle, qui constituera l’objet de notre exploration des textes et des œuvres.
[1] « La souveraineté de l’artiste. Note sur quelques maximes juridiques et les théories de l’art à la Renaissance » (1961), traduction Laurent Mayali, Paris, 1984.
Le programme détaillé n'est pas disponible.
-
Séminaires de recherche
– Arts, littératures et langages-Formes et objets
– M1/S1-S2-M2/S3-S4
Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture, contrôle continu
- Contacts additionnels
- -
- Informations pratiques
le séminaire a lieu le premier et troisième jeudi du mois à l'INHA, 2 rue Vivienne 75002 Paris, salle Fabbri de Pereisc, de 18 h à 20 h.
- Direction de travaux des étudiants
sur rendez-vous.
- Réception des candidats
sur rendez-vous.
- Pré-requis
- -
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54 bd Raspail
54 bd Raspail 75006 Paris
Salle A05_14
annuel / bimensuel (1re/3e/5e), jeudi 18:00-20:00
du 19 octobre 2023 au 6 juin 2024
Nombre de séances : 14Les 19 octobre, 16 novembre et 30 novembre, 7 décembre 2023, 18 janvier, 1er février et 15 février, 7 mars et 21 mars, 4 et 25 avril, 16 mai et 30 mai et 6 juin 2024