UE680 - Technè 10. Éthique et politique des arts dans l’Italie de la Renaissance


Lieu et planning


Attention !
Vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant (une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) : https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=680.

  • 54 bd Raspail
    54 bd Raspail 75006 Paris
    Salle A05_14
    annuel / bimensuel (1re/3e/5e), jeudi 18:00-20:00
    du 19 octobre 2023 au 6 juin 2024
    Nombre de séances : 14

    Les 19 octobre, 16 novembre et 30 novembre, 7 décembre 2023, 18 janvier, 1er février et 15 février, 7 mars et  21 mars, 4 et  25 avril,  16 mai et 30 mai et  6 juin 2024


Description


Dernière modification : 10 mai 2023 08:33

Type d'UE
Séminaires DR/CR
Disciplines
Signes, formes, représentations
Page web
-
Langues
français italien
Mots-clés
Anthropologie culturelle Anthropologie politique Architecture Arts Esthétique Histoire culturelle Histoire de l’art Moyen Âge Philosophie Techniques
Aires culturelles
Europe
Intervenant·e·s

La crainte de l’anachronisme a dissuadé les historiens de l’art de chercher à identifier ce qui pourrait constituer une « politique des arts » dans les cités italiennes de la Renaissance autrement que sous la forme de la « propagande » et de la célébration du prince, ou de la domination et de la censure religieuses. Pourtant Ernst Kantorowicz, historien du droit, avait suggéré, dans un article fondamental, « que les écrits des juristes du Moyen-Âge […] avaient pu dans une certaine mesure, jouer un rôle non négligeable dans le développement des théories de l’art à la Renaissance », entre autres par ce qu’ils « ont promu l’idée d’un art profane qui était ars publica en juxtaposition avec un art sacré qui était ars ecclesiastica [1]». Mais nous avons oublié que, dans les villes du nord et du centre de l’Italie, l’affiliation à un « Art », loin de diminuer ceux que nous identifions aujourd’hui comme « artistes », était la condition de l’accès aux affaires publiques. Comme nous avons négligé la place centrale dans la culture civique que ses lecteurs, traducteurs et « volgarizzatori » ont rendu à l’Éthique à Nicomaque, au nouage qu’elle instaure entre une théorie de l’action, de la vita activa, et une réflexion sur ce qui fait cité – la pluralité des fins et des arts. C’est cette articulation, et ses effets très concrets sur l’organisation des pratiques artistiques jusqu’au XVIe siècle, qui constituera l’objet de notre exploration des textes et des œuvres.

[1] « La souveraineté de l’artiste. Note sur quelques maximes juridiques et les théories de l’art à la Renaissance » (1961), traduction Laurent Mayali, Paris, 1984.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


  • Séminaires de recherche – Arts, littératures et langages-Formes et objets – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture, contrôle continu

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques

le séminaire a lieu le premier et troisième jeudi du mois à l'INHA, 2 rue Vivienne 75002 Paris, salle Fabbri de Pereisc, de 18 h à 20 h.

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis
-

Dernière modification : 10 mai 2023 08:33

Type d'UE
Séminaires DR/CR
Disciplines
Signes, formes, représentations
Page web
-
Langues
français italien
Mots-clés
Anthropologie culturelle Anthropologie politique Architecture Arts Esthétique Histoire culturelle Histoire de l’art Moyen Âge Philosophie Techniques
Aires culturelles
Europe
Intervenant·e·s

La crainte de l’anachronisme a dissuadé les historiens de l’art de chercher à identifier ce qui pourrait constituer une « politique des arts » dans les cités italiennes de la Renaissance autrement que sous la forme de la « propagande » et de la célébration du prince, ou de la domination et de la censure religieuses. Pourtant Ernst Kantorowicz, historien du droit, avait suggéré, dans un article fondamental, « que les écrits des juristes du Moyen-Âge […] avaient pu dans une certaine mesure, jouer un rôle non négligeable dans le développement des théories de l’art à la Renaissance », entre autres par ce qu’ils « ont promu l’idée d’un art profane qui était ars publica en juxtaposition avec un art sacré qui était ars ecclesiastica [1]». Mais nous avons oublié que, dans les villes du nord et du centre de l’Italie, l’affiliation à un « Art », loin de diminuer ceux que nous identifions aujourd’hui comme « artistes », était la condition de l’accès aux affaires publiques. Comme nous avons négligé la place centrale dans la culture civique que ses lecteurs, traducteurs et « volgarizzatori » ont rendu à l’Éthique à Nicomaque, au nouage qu’elle instaure entre une théorie de l’action, de la vita activa, et une réflexion sur ce qui fait cité – la pluralité des fins et des arts. C’est cette articulation, et ses effets très concrets sur l’organisation des pratiques artistiques jusqu’au XVIe siècle, qui constituera l’objet de notre exploration des textes et des œuvres.

[1] « La souveraineté de l’artiste. Note sur quelques maximes juridiques et les théories de l’art à la Renaissance » (1961), traduction Laurent Mayali, Paris, 1984.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

  • Séminaires de recherche – Arts, littératures et langages-Formes et objets – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture, contrôle continu
Contacts additionnels
-
Informations pratiques

le séminaire a lieu le premier et troisième jeudi du mois à l'INHA, 2 rue Vivienne 75002 Paris, salle Fabbri de Pereisc, de 18 h à 20 h.

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis
-

Attention !
Vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant (une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) : https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=680.

  • 54 bd Raspail
    54 bd Raspail 75006 Paris
    Salle A05_14
    annuel / bimensuel (1re/3e/5e), jeudi 18:00-20:00
    du 19 octobre 2023 au 6 juin 2024
    Nombre de séances : 14

    Les 19 octobre, 16 novembre et 30 novembre, 7 décembre 2023, 18 janvier, 1er février et 15 février, 7 mars et  21 mars, 4 et  25 avril,  16 mai et 30 mai et  6 juin 2024