UE585 - Expériences de la violence et formes de mobilisations en contexte autoritaires, à partir du cas birman


Lieu et planning


Attention !
Vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant (une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) : https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=585.

  • Bâtiment EHESS-Condorcet
    EHESS, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers
    Salle A327
    annuel / mensuel, mardi 12:30-14:30
    du 31 octobre 2023 au 11 juin 2024

    Séance supplémentaire le 23 avril 2024

    Cf. programme détaillé


Description


Dernière modification : 27 novembre 2023 12:19

Type d'UE
Séminaires collectifs de recherche
Disciplines
Anthropologie historique, Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Géographie, Histoire, Langues, Sociologie
Page web
https://grb.hypotheses.org/ 
Langues
anglais français
Mots-clés
Enquêtes Mobilisation(s) Violence
Aires culturelles
Asie sud-orientale
Intervenant·e·s

Stephen Huard, Maxime Boutry (docteur, EHESS) et Aurore Candier (docteure, Université Paris-Est Créteil) participent à l'organisation du séminaire.

Le Groupe de recherche Birmanie (GRBirmanie) se propose de réunir géographes, sociologues, anthropologues, linguistes et historiens, afin de réfléchir cette année aux liens entre expériences de la violence et formes de mobilisation. Après avoir mené une réflexion collective cherchant à spécifier les effets d’un contexte politique autoritaire et dictatorial sur les enquêtes de terrain, il s’agit cette année d’approfondir notre réflexion sur les thèmes de la violence et de la mobilisation à partir du cas birman. Le coup d’État du 1er février 2021 a brusquement mis fin à l’expérience démocratique du pays et a été suivi d’un rejet massif du régime militaire. Ce rejet a repris et créé de multiples formes de mobilisation, des manifestations de rue à une guérilla urbaine puis rurale, en passant par un mouvement de désobéissance civile non violent, la création d’institutions politiques alternatives, la résistance rituelle, ou encore un activisme en ligne et diasporique. Non loin d’être isolé, ce brusque changement de régime fait écho à un rétrécissement général de l’espace démocratique en Asie du Sud-Est, en dépit des avancées effectuées dans les années 1980 et 1990 (Philippines, Thaïlande, Indonésie, Cambodge et Birmanie). 

En quoi le retour rapide à des régimes plus ou moins autocratiques met en lumière un continuum historique d’expériences de la violence, continuum qui participe à la (re)création de formes d’action collective ? Ce séminaire est pensé comme un espace d’échange pour construire une réflexion collective autour de l’hypothèse suivante : dans une société où la médiation publique du passé est contestée, les mobilisations mettent en lumière des manières alternatives de médiatiser une mémoire ancrée dans des expériences de violence qui alimentent les changements sociaux et politiques. Il s’agit de débattre et de se doter d’une grille de lecture partagée pour analyser les continuités et les innovations dans les répertoires de contestation, les mémoires et les formes de transmission, tout en interrogeant la manière dont les mobilisations informent les héritages de la violence.

Notre séminaire propose un programme ouvert, interdisciplinaire et comparatif, croisant expertise aréale et thématique. Y seront discutés et mis en perspective avec les terrains propres à chaque intervenant des publications majeures dans les champs des répertoires de contestation, des expériences de la violence en contexte bouddhique notamment, ou encore des lieux de mémoire et autres formes de transmissions. L’objectif est ainsi de construire un bagage théorique commun et une réflexion critique sur les relations entre expériences de la violence et formes de mobilisation en contextes autoritaires.

31 octobre 2023 : Jacques Leider (EFEO), Violence démesurée et mobilisations à géométrie variable : le cas de l’Arakan/Rakhine State de 2012 à 2022.

14 novembre 2022 :

  • Maxime Boutry (INALCO, CASE), Une violence “spatiale” ? De la fabrique urbaine en régime autoritaire - le cas de Yangon.
  • Zo BiLay, Master student in Human Rights at the Institute of Human Rights and Peace Studies (Mahidol University), Why Buddhist nationalism still matter after the 2021 military coup in Burma?

8 décembre 2022 (10h30-12h30) : Helena Cing Deih Sian (Architecte), Being In Place. An Ongoing Research on Counter-Narratives and Counter-Monuments in Myanmar.

23 janvier 2024 (10h30-12h30) : Anne Yvonne Guillou (CNRS, LESC), Ethnographier la violence et ses traces au Cambodge. Théorie, méthodologie, réflexivité.

13 février 2024 : Chowra Makaremi (CNRS, IRIS), titre à confirmer (expériences de la violence et révoltes, Iran).

12 mars 2024 : Michel Naepels (CNRS, EHESS, Cems), titre à confirmer (effets de la violence, Nouvelle-Calédonie, RDC).

23 avril 2024 : Samia Ferhat (Université de Nanterre), titre à confirmer (lieux de mémoire, Taïwan).

14 mai 2024 : Renaud Egreteau (City University of Hong Kong, CASE) & Sebastian Veg (EHESS, CRH), titre provisoire Le concept de répertoires d’action collective au regard des cas birmans et hong kongais.

11 juin 2024 : Elliott Prasse-Freeman (National University of Singapore), titre à confirmer.


Master


Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.


Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques

contacter Stephen Huard.

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous, contacter Stephen Huard ou Bénédicte Brac de la Perrière.

Réception des candidats

sur rendez-vous, contacter Stephen Huard ou Bénédicte Brac de la Perrière.

Pré-requis
-

Dernière modification : 27 novembre 2023 12:19

Type d'UE
Séminaires collectifs de recherche
Disciplines
Anthropologie historique, Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Géographie, Histoire, Langues, Sociologie
Page web
https://grb.hypotheses.org/ 
Langues
anglais français
Mots-clés
Enquêtes Mobilisation(s) Violence
Aires culturelles
Asie sud-orientale
Intervenant·e·s

Stephen Huard, Maxime Boutry (docteur, EHESS) et Aurore Candier (docteure, Université Paris-Est Créteil) participent à l'organisation du séminaire.

Le Groupe de recherche Birmanie (GRBirmanie) se propose de réunir géographes, sociologues, anthropologues, linguistes et historiens, afin de réfléchir cette année aux liens entre expériences de la violence et formes de mobilisation. Après avoir mené une réflexion collective cherchant à spécifier les effets d’un contexte politique autoritaire et dictatorial sur les enquêtes de terrain, il s’agit cette année d’approfondir notre réflexion sur les thèmes de la violence et de la mobilisation à partir du cas birman. Le coup d’État du 1er février 2021 a brusquement mis fin à l’expérience démocratique du pays et a été suivi d’un rejet massif du régime militaire. Ce rejet a repris et créé de multiples formes de mobilisation, des manifestations de rue à une guérilla urbaine puis rurale, en passant par un mouvement de désobéissance civile non violent, la création d’institutions politiques alternatives, la résistance rituelle, ou encore un activisme en ligne et diasporique. Non loin d’être isolé, ce brusque changement de régime fait écho à un rétrécissement général de l’espace démocratique en Asie du Sud-Est, en dépit des avancées effectuées dans les années 1980 et 1990 (Philippines, Thaïlande, Indonésie, Cambodge et Birmanie). 

En quoi le retour rapide à des régimes plus ou moins autocratiques met en lumière un continuum historique d’expériences de la violence, continuum qui participe à la (re)création de formes d’action collective ? Ce séminaire est pensé comme un espace d’échange pour construire une réflexion collective autour de l’hypothèse suivante : dans une société où la médiation publique du passé est contestée, les mobilisations mettent en lumière des manières alternatives de médiatiser une mémoire ancrée dans des expériences de violence qui alimentent les changements sociaux et politiques. Il s’agit de débattre et de se doter d’une grille de lecture partagée pour analyser les continuités et les innovations dans les répertoires de contestation, les mémoires et les formes de transmission, tout en interrogeant la manière dont les mobilisations informent les héritages de la violence.

Notre séminaire propose un programme ouvert, interdisciplinaire et comparatif, croisant expertise aréale et thématique. Y seront discutés et mis en perspective avec les terrains propres à chaque intervenant des publications majeures dans les champs des répertoires de contestation, des expériences de la violence en contexte bouddhique notamment, ou encore des lieux de mémoire et autres formes de transmissions. L’objectif est ainsi de construire un bagage théorique commun et une réflexion critique sur les relations entre expériences de la violence et formes de mobilisation en contextes autoritaires.

31 octobre 2023 : Jacques Leider (EFEO), Violence démesurée et mobilisations à géométrie variable : le cas de l’Arakan/Rakhine State de 2012 à 2022.

14 novembre 2022 :

  • Maxime Boutry (INALCO, CASE), Une violence “spatiale” ? De la fabrique urbaine en régime autoritaire - le cas de Yangon.
  • Zo BiLay, Master student in Human Rights at the Institute of Human Rights and Peace Studies (Mahidol University), Why Buddhist nationalism still matter after the 2021 military coup in Burma?

8 décembre 2022 (10h30-12h30) : Helena Cing Deih Sian (Architecte), Being In Place. An Ongoing Research on Counter-Narratives and Counter-Monuments in Myanmar.

23 janvier 2024 (10h30-12h30) : Anne Yvonne Guillou (CNRS, LESC), Ethnographier la violence et ses traces au Cambodge. Théorie, méthodologie, réflexivité.

13 février 2024 : Chowra Makaremi (CNRS, IRIS), titre à confirmer (expériences de la violence et révoltes, Iran).

12 mars 2024 : Michel Naepels (CNRS, EHESS, Cems), titre à confirmer (effets de la violence, Nouvelle-Calédonie, RDC).

23 avril 2024 : Samia Ferhat (Université de Nanterre), titre à confirmer (lieux de mémoire, Taïwan).

14 mai 2024 : Renaud Egreteau (City University of Hong Kong, CASE) & Sebastian Veg (EHESS, CRH), titre provisoire Le concept de répertoires d’action collective au regard des cas birmans et hong kongais.

11 juin 2024 : Elliott Prasse-Freeman (National University of Singapore), titre à confirmer.

Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.

Contacts additionnels
-
Informations pratiques

contacter Stephen Huard.

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous, contacter Stephen Huard ou Bénédicte Brac de la Perrière.

Réception des candidats

sur rendez-vous, contacter Stephen Huard ou Bénédicte Brac de la Perrière.

Pré-requis
-

Attention !
Vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant (une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) : https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=585.

  • Bâtiment EHESS-Condorcet
    EHESS, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers
    Salle A327
    annuel / mensuel, mardi 12:30-14:30
    du 31 octobre 2023 au 11 juin 2024

    Séance supplémentaire le 23 avril 2024

    Cf. programme détaillé