UE545 - Comment vivre ensemble (si on ne partage pas la même espèce) : pour en finir avec l'idée d'écosystème


Lieu et planning


  • INHA
    2 rue Vivienne 75002 Paris
    Salle Walter-Benjamin
    1er semestre / hebdomadaire, mardi 09:00-11:00
    du 14 novembre 2023 au 13 février 2024
    Nombre de séances : 12


Description


Dernière modification : 9 mai 2023 12:50

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Philosophie et épistémologie
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Environnement Philosophie
Aires culturelles
Amérique du Nord Amérique du Sud Europe
Intervenant·e·s
  • Emanuele Coccia [référent·e]   maître de conférences, EHESS / Centre d'histoire et de théorie des arts (CRAL-CEHTA)

Pourquoi des individus appartenant à des espèces différentes se rencontrent-ils et décident-ils de partager un même lieu et de s'accompagner les uns les autres dans le temps, avec une relation qui présente les mêmes variations que celles dont fait preuve tout être humain lorsqu'il décide de cohabiter avec un congénère ?  Et surtout, comment appelle-t-on cette forme de vie partagée ? C'est depuis 1935, depuis que l'écologiste britannique Arthur Tansley a publié un article célèbre, que nous avons pris l'habitude d'appeler cet espace un « écosystème » et d'imaginer que les deux seules motivations qui poussent « naturellement » deux ou plusieurs espèces à partager l'espace et le temps sont la possibilité d'un profit mutuel (ou comme l'écrivait un autre père de l'écologie, Stephen Forbes, le partage d'intérêts) et la production d'un équilibre thermodynamique. Or, ces deux hypothèses ne sont ni vraies ni fausses : elles sont empiriquement indémontrables. Impossible de comprendre les intérêts de chacune des espèces impliquées, impossible de mesurer réellement la quantité d'énergie produite, échangée et dispersée, dans n'importe quel système naturel – qui par définition est ouvert aux éléments. Le modèle de base de l'écologie scientifique est une métaphore purement économiste. 
Le séminaire se propose de rouvrir la question et d'interroger la biologie, la physique mais aussi l'anthropologie, l'art, l'architecture et les autres sciences sociales pour tenter d'apporter une réponse différente à la question de savoir pourquoi nous pouvons vivre ensemble sans appartenir à la même espèce.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


  • Séminaires de recherche – Philosophie-Philosophie sociale et politique – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – 3 courts essais pendant l'année

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-

Dernière modification : 9 mai 2023 12:50

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Philosophie et épistémologie
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Environnement Philosophie
Aires culturelles
Amérique du Nord Amérique du Sud Europe
Intervenant·e·s
  • Emanuele Coccia [référent·e]   maître de conférences, EHESS / Centre d'histoire et de théorie des arts (CRAL-CEHTA)

Pourquoi des individus appartenant à des espèces différentes se rencontrent-ils et décident-ils de partager un même lieu et de s'accompagner les uns les autres dans le temps, avec une relation qui présente les mêmes variations que celles dont fait preuve tout être humain lorsqu'il décide de cohabiter avec un congénère ?  Et surtout, comment appelle-t-on cette forme de vie partagée ? C'est depuis 1935, depuis que l'écologiste britannique Arthur Tansley a publié un article célèbre, que nous avons pris l'habitude d'appeler cet espace un « écosystème » et d'imaginer que les deux seules motivations qui poussent « naturellement » deux ou plusieurs espèces à partager l'espace et le temps sont la possibilité d'un profit mutuel (ou comme l'écrivait un autre père de l'écologie, Stephen Forbes, le partage d'intérêts) et la production d'un équilibre thermodynamique. Or, ces deux hypothèses ne sont ni vraies ni fausses : elles sont empiriquement indémontrables. Impossible de comprendre les intérêts de chacune des espèces impliquées, impossible de mesurer réellement la quantité d'énergie produite, échangée et dispersée, dans n'importe quel système naturel – qui par définition est ouvert aux éléments. Le modèle de base de l'écologie scientifique est une métaphore purement économiste. 
Le séminaire se propose de rouvrir la question et d'interroger la biologie, la physique mais aussi l'anthropologie, l'art, l'architecture et les autres sciences sociales pour tenter d'apporter une réponse différente à la question de savoir pourquoi nous pouvons vivre ensemble sans appartenir à la même espèce.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

  • Séminaires de recherche – Philosophie-Philosophie sociale et politique – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – 3 courts essais pendant l'année
Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-
  • INHA
    2 rue Vivienne 75002 Paris
    Salle Walter-Benjamin
    1er semestre / hebdomadaire, mardi 09:00-11:00
    du 14 novembre 2023 au 13 février 2024
    Nombre de séances : 12