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UE486 - Écologies humaines
Lieu et planning
-
54 bd Raspail
54 bd Raspail 75006 Paris
Salle AS1_08
2nd semestre / bimensuel (indifférent), vendredi 16:30-20:30- 1er mars 2024
- 15 mars 2024
- 29 mars 2024
- 26 avril 2024
- 17 mai 2024
- 31 mai 2024
Description
Dernière modification : 8 mai 2023 12:26
- Type d'UE
- Séminaires collectifs de recherche
- Disciplines
- Géographie, Sociologie
- Page web
- -
- Langues
- français
- Mots-clés
- Anthropologie urbaine Démocratie Discrimination Espace Géographie Migration(s) Pragmatisme Racismes et races Urbaines (études)
- Aires culturelles
- Amérique du Nord France
Intervenant·e·s
- Daniel Cefaï [référent·e] directeur d'études, EHESS / Centre d'étude des mouvements sociaux (CEMS)
Nous examinerons dans ce séminaire quelles catégories et quelles hypothèses peuvent être élaborées dans le cadre d’une écologie humaine. Cela impliquera de présenter des éléments d’histoire de l’écologie humaine, inventée par Robert E. Park et Roderick D. McKenzie à Chicago, de rendre compte de quelques-unes des nombreuses controverses qui ont suivi et de leur reprise, par la suite, par divers auteurs comme Anselm Strauss, Tamotsu Shibutani, Andrew Abbott ou Jack Katz. Cela requerra également de mettre à l’épreuve quelques-unes des idées de l’écologie humaine : certaines ont gardé leur pertinence, d’autres sont tombées dans l’oubli ; quelques-unes passent le test de leur réactivation dans de nouvelles recherches empiriques, moyennant un certain nombre d’amendements (compétition coopérative, symbiose, accommodation, zone de transition, région morale, processus politique…). Nous nous efforcerons de redéfinir cette perspective, et une série de catégories qui ont pu s’en revendiquer, en particulier dans les études urbaines (habitat, biotope et Umwelt, espace personnel, territorialité, Lebensraum, champs d’expérience, milieux de coexistence) ; et nous verrons quelles extensions politiques elles ont pu avoir et on peut leur donner (mobilisations, conflit et problématisation, droits à la ville, politiques de la discrimination, ethnic flight….). Nous nous appuierons à cet effet sur un ouvrage, Écologie humaine : Une science sociale des milieux de vie (coédité avec Mathieu Berger, Louise Carlier et Olivier Gaudin, Éditions Creaphis, à paraître en 2024). Au-delà de sa généalogie de Chicago, l’écologie humaine s’y déplace vers des explorations ethnographiques et sémiologiques des milieux urbains (cf. l’ethnographie de la ville vécue par les enfants de Martha Muchow, ou l’effort d’établir une imagerie et une symbolique de la ville par Kevin Lynch et György Kepes). Elle y est confrontée aux travaux sur les espaces publics urbains (William H. Whyte, Lyn Lofland, Isaac Joseph, etc.), à l’écologie de la perception de J. J. Gibson et à l’écologie des interactions d’Erving Goffman, ainsi qu’à de nombreux travaux de phénoménologie, psychologie animale, psychologie écologique, etc.
Le programme détaillé n'est pas disponible.
Master
Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.
Renseignements
- Contacts additionnels
- -
- Informations pratiques
Cce séminaire fermé, de 6 fois 4 heures, sera réservé aux doctorant·e·s qui recourent à cette référence écologique (pas tant l’écologie politique – même si des connexions peuvent exister – que la discipline de décrire et d’analyser des activités dans leur milieu/ en situation).
- Direction de travaux des étudiants
- -
- Réception des candidats
il s'agit d'un séminaire de recherche fermé. Le nombre de participants sera limité.
Pour une éventuelle participation, envoyer un petit argumentaire à : cefai@ehess.fr
- Pré-requis
la lecture de l'anglais est recommandée.
Dernière modification : 8 mai 2023 12:26
- Type d'UE
- Séminaires collectifs de recherche
- Disciplines
- Géographie, Sociologie
- Page web
- -
- Langues
- français
- Mots-clés
- Anthropologie urbaine Démocratie Discrimination Espace Géographie Migration(s) Pragmatisme Racismes et races Urbaines (études)
- Aires culturelles
- Amérique du Nord France
Intervenant·e·s
- Daniel Cefaï [référent·e] directeur d'études, EHESS / Centre d'étude des mouvements sociaux (CEMS)
Nous examinerons dans ce séminaire quelles catégories et quelles hypothèses peuvent être élaborées dans le cadre d’une écologie humaine. Cela impliquera de présenter des éléments d’histoire de l’écologie humaine, inventée par Robert E. Park et Roderick D. McKenzie à Chicago, de rendre compte de quelques-unes des nombreuses controverses qui ont suivi et de leur reprise, par la suite, par divers auteurs comme Anselm Strauss, Tamotsu Shibutani, Andrew Abbott ou Jack Katz. Cela requerra également de mettre à l’épreuve quelques-unes des idées de l’écologie humaine : certaines ont gardé leur pertinence, d’autres sont tombées dans l’oubli ; quelques-unes passent le test de leur réactivation dans de nouvelles recherches empiriques, moyennant un certain nombre d’amendements (compétition coopérative, symbiose, accommodation, zone de transition, région morale, processus politique…). Nous nous efforcerons de redéfinir cette perspective, et une série de catégories qui ont pu s’en revendiquer, en particulier dans les études urbaines (habitat, biotope et Umwelt, espace personnel, territorialité, Lebensraum, champs d’expérience, milieux de coexistence) ; et nous verrons quelles extensions politiques elles ont pu avoir et on peut leur donner (mobilisations, conflit et problématisation, droits à la ville, politiques de la discrimination, ethnic flight….). Nous nous appuierons à cet effet sur un ouvrage, Écologie humaine : Une science sociale des milieux de vie (coédité avec Mathieu Berger, Louise Carlier et Olivier Gaudin, Éditions Creaphis, à paraître en 2024). Au-delà de sa généalogie de Chicago, l’écologie humaine s’y déplace vers des explorations ethnographiques et sémiologiques des milieux urbains (cf. l’ethnographie de la ville vécue par les enfants de Martha Muchow, ou l’effort d’établir une imagerie et une symbolique de la ville par Kevin Lynch et György Kepes). Elle y est confrontée aux travaux sur les espaces publics urbains (William H. Whyte, Lyn Lofland, Isaac Joseph, etc.), à l’écologie de la perception de J. J. Gibson et à l’écologie des interactions d’Erving Goffman, ainsi qu’à de nombreux travaux de phénoménologie, psychologie animale, psychologie écologique, etc.
Le programme détaillé n'est pas disponible.
Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.
- Contacts additionnels
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- Informations pratiques
Cce séminaire fermé, de 6 fois 4 heures, sera réservé aux doctorant·e·s qui recourent à cette référence écologique (pas tant l’écologie politique – même si des connexions peuvent exister – que la discipline de décrire et d’analyser des activités dans leur milieu/ en situation).
- Direction de travaux des étudiants
- -
- Réception des candidats
il s'agit d'un séminaire de recherche fermé. Le nombre de participants sera limité.
Pour une éventuelle participation, envoyer un petit argumentaire à : cefai@ehess.fr
- Pré-requis
la lecture de l'anglais est recommandée.
-
54 bd Raspail
54 bd Raspail 75006 Paris
Salle AS1_08
2nd semestre / bimensuel (indifférent), vendredi 16:30-20:30- 1er mars 2024
- 15 mars 2024
- 29 mars 2024
- 26 avril 2024
- 17 mai 2024
- 31 mai 2024