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UE262 - La faculté de punir


Lieu et planning


  • Collège de France
    11 place Marcelin-Berthelot 75005 Paris
    Amphithéâtre Marguerite de Navarre
    2nd semestre / hebdomadaire, mardi 14:00-18:00
    du 23 avril 2024 au 28 mai 2024

    Les 23 avril, 30 avril, 7 mai, 14 mai, 21 mai 2024
    Colloque organisé le 28 mai, toute la journée


Description


Dernière modification : 5 juin 2023 17:31

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Droit et société, Sociologie
Page web
-
Langues
anglais français
Mots-clés
Anthropologie sociale Droit, normes et société État et politiques publiques Ethnographie Inégalités Justice Morale Philosophie Prisons Sociologie politique
Aires culturelles
Amérique du Nord Europe France
Intervenant·e·s
  • Didier Fassin [référent·e]   directeur d'études, EHESS - professeur, Collège de France / Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS)

L’enseignement traitera du châtiment à partir d’approches philosophiques, anthropologiques, sociologiques et littéraires. Il se composera de trois parties : un cours, un séminaire associant des professionnels et institutionnels, et un colloque scientifique international final.

La fin du XXe siècle et le début du XXIe ont été marqués dans la plupart des pays par une hausse impressionnante de la population carcérale sans corrélation avec l’évolution de la criminalité. C’est ce qu’on peut appeler un moment punitif. Depuis les années 2010, la tendance s’est toutefois inversée dans certains pays, notamment en Europe, tandis qu’en France le nombre de personnes en prison et plus largement sous main de justice continuait de s’accroître. Ces évolutions invitent à une prise de distance par rapport au châtiment de manière à analyser les questions morales et enjeux politiques qui se posent, dans différents contextes, historiques et culturels, autour de la manière de sanctionner les infractions à la loi. Prolongeant les réflexions conduites dans Punir. Une passion contemporaine, l’enseignement traitera du châtiment à partir d’approches philosophiques, anthropologiques, sociologiques et littéraires. Il se composera de trois parties : un cours, un séminaire associant des professionnels et institutionnels, et un colloque scientifique international final. Il se déroulera au Collège de France.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


  • Séminaires de recherche – Anthropologie-Ethnologie et anthropologie sociale – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Philosophie-Philosophie du langage et de l'esprit – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Philosophie-Philosophie sociale et politique – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Savoirs en sociétés-Santé, médecine et questions sociales – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Sciences sociales-Pratiques de l'interdisciplinarité en sciences sociales – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Sociologie – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Systèmes juridiques et droits de l'homme - Théorie et analyse du droit – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques

l'enseignement se déroulera au Collège de France.

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

Réception des candidats

contacter Patrizia Foti par courriel : patrizia.foti@college-de-france.fr

Pré-requis

aucun.


Compte rendu


Une grande partie du monde, et notamment les pays occidentaux, ont récemment vu le nombre de leurs prisonniers augmenter rapidement sans que cette évolution ne soit associée à une progression de la délinquance et de la criminalité. Ce moment punitif résulte d’une plus grande sévérité de la chaîne pénale liée à la fois à un sentiment d’insécurité nourrie d’une intolérance à l’égard de certaines catégories et à un populisme pénal instrumentalisant les anxiétés de la population. Le cours du Collège de France est parti de ce constat pour analyser la faculté de punir en dialogue critique avec les approches juridiques et philosophiques. 

Un paradoxe est notable : on punit de plus en plus les adultes, mais de moins en moins les enfants. En fait, dans les deux cas, l’État reste le maître du jeu, revendiquant le monopole de l’usage légitime de la faculté de punir. Si l’on en revient à la définition classique du châtiment comme souffrance ou désagrément imposé par une autorité légalement autorisée dans le cadre d’une action volontaire à un individu en réponse à une infraction supposée qu’il est présumé avoir commise, on constate que de nombreuses situations dans lesquelles une punition est infligée à des individus ou des groupes y échappent, qu’il s’agisse de la justice de rue administrée par les forces de l’ordre, et plus largement des formes de sanctions extra-judiciaires, y compris en l’absence de violation de la loi, ou des pratiques consistant à incarcérer des innocents, dans le cadre des erreurs judiciaires, de la détention provisoire et de la détention administrative indéfinie sans charges ni procès. Le châtiment s’avère d’ailleurs souvent plus ce qu’il est censé être, en particulier dans le cas de la prison, à la fois parce que les privations vont bien au-delà de celle de la liberté et parce que se trouvent affectés les proches par contamination. L’acceptation sociale ces exceptions et ces excès tient à ce que l’inflation punitive touche surtout les milieux populaires et les minorités ethnoraciales, en épargnant les classes moyennes et supérieures. Le cours s’est conclu par l’étude d’utopies réalistes visant à offrir des alternatives à la logique répressive.

Dans le cadre du séminaire présenté en complément du cours, sont intervenus la politiste Ivana Obradovic, directrice adjointe de l’Observatoire des drogues et tendances addictives, le sociologue Michel Kokoreff, professeur à l’Université Paris VIII-Vincennes-Saint-Denis, le juriste Raphaël Kempf, avocat au barreau de Paris, la journaliste Dominique Simonnot, Contrôleure générale des lieux de privation de liberté, et Bernard Harcourt, professeur à l’Université de Columbia et directeur d’études de l’EHESS.

Le colloque de conclusion Re-Imagining Punishment a exploré les transformations actuelles autour des questions pénales et pénitentiaires en Europe et en Amérique du Nord, avec José Ángel Brandariz, professeur droit à l’Université de la Coruña, Tapio Lappi-Seppälä, professeur de politique pénale de l’Université d’Helsinki, Miranda Boone, professeure de criminologie à l’Université de Leiden, Judith Resnik, professeure de droit à l’Université de Yale, Reuben Jonathan Miller, professeur de sociologie dans la School of Social Work de l’Université de Chicago, et l’avocate Jocelyn Simonson, qui enseigne à la Brooklyn Law School.

Par ailleurs, une série de conférences a été donnée autour des questions de migrations et de frontières à l’Université libre de Bruxelles, au Collegium Helveticum de Zürich, à l’Université de Bonn, à l’Université du Québec à Montréal, à l’Institute for Advanced Study de Princeton, et en ouverture du Congrès du Council of European Studies ; sur la guerre à Gaza à l’École normale supérieure de Lyon et au Centre Panthéon de l’Université Paris 1 ; et sur la vérité dans les sciences sociales à l’Académie royale de Belgique. Enfin, un colloque international a été organisé à la Villa Médicis, à Rome, sur « Le monde à l’épreuve de l’exil ».

Publications

Livres en tant qu’auteur

Une étrange défaite. Sur le consentement à l’écrasement de Gaza, Paris, La Découverte, 2024.

L’Exil, toujours recommencé. Chronique de la frontière, avec Anne-Claire Defossez, Paris, Seuil, 2024.

Sciences sociales par temps de crise. Leçon inaugurale au Collège de France, Paris, éditions du Collège de France, 2023.

On the Inequality of Lives. Inaugural Lecture at the Collège de France (traduction Liz Libbrecht), OpenEdition Books, 2023, https://books.openedition.org/cdf/15001?lang=en.

创伤的帝国—受害者状况调查 [L’Empire du traumatisme. Essai sur la condition de victime]avec Richard Rechtman (traduction chinoise Líu Wénlíng), Shanghai, The Commercial Press, 2023. 

 

Articles scientifiques

Humanisme. Une réévaluation critique, Revue du MAUSS, 2024, 63 : 256-265.

The Rhetoric of Denial. Contribution to an Archive of the Debate about Mass Violence in Gaza, Journal of Genocide Research, 2024, doi.org/10.1080/14623528.2024.2308941.

Displaced People’s Perilous Journeys. Border violence as a Public Health Issue, avec Anne-Claire Defossez, The Lancet,special issue 200th Anniversary, 2023, 402 (10409): 1209-1211.

La pensée inquiète de Veena Das, A Contrario. Revue pluridisciplinaire des sciences sociales, 2023, 34 : 165-172.

 

Autres articles

Macron thought he could defeat Le Pen by shifting right. Instead he has emboldened her, The Guardian, 25 juin 2024.

The Inequality of Palestinian Lives, Berlin Review, 1er numéro, 2 février 2024.

Prévenir un génocide à Gaza devrait être une priorité morale, L’Express, 28 novembre 2023.

S’efforcer de comprendre pour éviter le pire, Philosophie Magazine, 16 novembre 2023.

Ne pas renoncer à penser – réponse à Bruno Karsenti et al., AOC, 14 novembre 2023

Le spectre d’un génocide à Gaza, AOC, 1er novembre 2023.

La non-reconnaissance de la qualité d’êtres humains à ceux qu’on veut éliminer est le prélude aux pires violences, Le Monde, 18 octobre 2023.

Dernière modification : 5 juin 2023 17:31

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Droit et société, Sociologie
Page web
-
Langues
anglais français
Mots-clés
Anthropologie sociale Droit, normes et société État et politiques publiques Ethnographie Inégalités Justice Morale Philosophie Prisons Sociologie politique
Aires culturelles
Amérique du Nord Europe France
Intervenant·e·s
  • Didier Fassin [référent·e]   directeur d'études, EHESS - professeur, Collège de France / Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS)

L’enseignement traitera du châtiment à partir d’approches philosophiques, anthropologiques, sociologiques et littéraires. Il se composera de trois parties : un cours, un séminaire associant des professionnels et institutionnels, et un colloque scientifique international final.

La fin du XXe siècle et le début du XXIe ont été marqués dans la plupart des pays par une hausse impressionnante de la population carcérale sans corrélation avec l’évolution de la criminalité. C’est ce qu’on peut appeler un moment punitif. Depuis les années 2010, la tendance s’est toutefois inversée dans certains pays, notamment en Europe, tandis qu’en France le nombre de personnes en prison et plus largement sous main de justice continuait de s’accroître. Ces évolutions invitent à une prise de distance par rapport au châtiment de manière à analyser les questions morales et enjeux politiques qui se posent, dans différents contextes, historiques et culturels, autour de la manière de sanctionner les infractions à la loi. Prolongeant les réflexions conduites dans Punir. Une passion contemporaine, l’enseignement traitera du châtiment à partir d’approches philosophiques, anthropologiques, sociologiques et littéraires. Il se composera de trois parties : un cours, un séminaire associant des professionnels et institutionnels, et un colloque scientifique international final. Il se déroulera au Collège de France.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

  • Séminaires de recherche – Anthropologie-Ethnologie et anthropologie sociale – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Philosophie-Philosophie du langage et de l'esprit – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Philosophie-Philosophie sociale et politique – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Savoirs en sociétés-Santé, médecine et questions sociales – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Sciences sociales-Pratiques de l'interdisciplinarité en sciences sociales – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Sociologie – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Systèmes juridiques et droits de l'homme - Théorie et analyse du droit – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
Contacts additionnels
-
Informations pratiques

l'enseignement se déroulera au Collège de France.

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

Réception des candidats

contacter Patrizia Foti par courriel : patrizia.foti@college-de-france.fr

Pré-requis

aucun.

  • Collège de France
    11 place Marcelin-Berthelot 75005 Paris
    Amphithéâtre Marguerite de Navarre
    2nd semestre / hebdomadaire, mardi 14:00-18:00
    du 23 avril 2024 au 28 mai 2024

    Les 23 avril, 30 avril, 7 mai, 14 mai, 21 mai 2024
    Colloque organisé le 28 mai, toute la journée

Une grande partie du monde, et notamment les pays occidentaux, ont récemment vu le nombre de leurs prisonniers augmenter rapidement sans que cette évolution ne soit associée à une progression de la délinquance et de la criminalité. Ce moment punitif résulte d’une plus grande sévérité de la chaîne pénale liée à la fois à un sentiment d’insécurité nourrie d’une intolérance à l’égard de certaines catégories et à un populisme pénal instrumentalisant les anxiétés de la population. Le cours du Collège de France est parti de ce constat pour analyser la faculté de punir en dialogue critique avec les approches juridiques et philosophiques. 

Un paradoxe est notable : on punit de plus en plus les adultes, mais de moins en moins les enfants. En fait, dans les deux cas, l’État reste le maître du jeu, revendiquant le monopole de l’usage légitime de la faculté de punir. Si l’on en revient à la définition classique du châtiment comme souffrance ou désagrément imposé par une autorité légalement autorisée dans le cadre d’une action volontaire à un individu en réponse à une infraction supposée qu’il est présumé avoir commise, on constate que de nombreuses situations dans lesquelles une punition est infligée à des individus ou des groupes y échappent, qu’il s’agisse de la justice de rue administrée par les forces de l’ordre, et plus largement des formes de sanctions extra-judiciaires, y compris en l’absence de violation de la loi, ou des pratiques consistant à incarcérer des innocents, dans le cadre des erreurs judiciaires, de la détention provisoire et de la détention administrative indéfinie sans charges ni procès. Le châtiment s’avère d’ailleurs souvent plus ce qu’il est censé être, en particulier dans le cas de la prison, à la fois parce que les privations vont bien au-delà de celle de la liberté et parce que se trouvent affectés les proches par contamination. L’acceptation sociale ces exceptions et ces excès tient à ce que l’inflation punitive touche surtout les milieux populaires et les minorités ethnoraciales, en épargnant les classes moyennes et supérieures. Le cours s’est conclu par l’étude d’utopies réalistes visant à offrir des alternatives à la logique répressive.

Dans le cadre du séminaire présenté en complément du cours, sont intervenus la politiste Ivana Obradovic, directrice adjointe de l’Observatoire des drogues et tendances addictives, le sociologue Michel Kokoreff, professeur à l’Université Paris VIII-Vincennes-Saint-Denis, le juriste Raphaël Kempf, avocat au barreau de Paris, la journaliste Dominique Simonnot, Contrôleure générale des lieux de privation de liberté, et Bernard Harcourt, professeur à l’Université de Columbia et directeur d’études de l’EHESS.

Le colloque de conclusion Re-Imagining Punishment a exploré les transformations actuelles autour des questions pénales et pénitentiaires en Europe et en Amérique du Nord, avec José Ángel Brandariz, professeur droit à l’Université de la Coruña, Tapio Lappi-Seppälä, professeur de politique pénale de l’Université d’Helsinki, Miranda Boone, professeure de criminologie à l’Université de Leiden, Judith Resnik, professeure de droit à l’Université de Yale, Reuben Jonathan Miller, professeur de sociologie dans la School of Social Work de l’Université de Chicago, et l’avocate Jocelyn Simonson, qui enseigne à la Brooklyn Law School.

Par ailleurs, une série de conférences a été donnée autour des questions de migrations et de frontières à l’Université libre de Bruxelles, au Collegium Helveticum de Zürich, à l’Université de Bonn, à l’Université du Québec à Montréal, à l’Institute for Advanced Study de Princeton, et en ouverture du Congrès du Council of European Studies ; sur la guerre à Gaza à l’École normale supérieure de Lyon et au Centre Panthéon de l’Université Paris 1 ; et sur la vérité dans les sciences sociales à l’Académie royale de Belgique. Enfin, un colloque international a été organisé à la Villa Médicis, à Rome, sur « Le monde à l’épreuve de l’exil ».

Publications

Livres en tant qu’auteur

Une étrange défaite. Sur le consentement à l’écrasement de Gaza, Paris, La Découverte, 2024.

L’Exil, toujours recommencé. Chronique de la frontière, avec Anne-Claire Defossez, Paris, Seuil, 2024.

Sciences sociales par temps de crise. Leçon inaugurale au Collège de France, Paris, éditions du Collège de France, 2023.

On the Inequality of Lives. Inaugural Lecture at the Collège de France (traduction Liz Libbrecht), OpenEdition Books, 2023, https://books.openedition.org/cdf/15001?lang=en.

创伤的帝国—受害者状况调查 [L’Empire du traumatisme. Essai sur la condition de victime]avec Richard Rechtman (traduction chinoise Líu Wénlíng), Shanghai, The Commercial Press, 2023. 

 

Articles scientifiques

Humanisme. Une réévaluation critique, Revue du MAUSS, 2024, 63 : 256-265.

The Rhetoric of Denial. Contribution to an Archive of the Debate about Mass Violence in Gaza, Journal of Genocide Research, 2024, doi.org/10.1080/14623528.2024.2308941.

Displaced People’s Perilous Journeys. Border violence as a Public Health Issue, avec Anne-Claire Defossez, The Lancet,special issue 200th Anniversary, 2023, 402 (10409): 1209-1211.

La pensée inquiète de Veena Das, A Contrario. Revue pluridisciplinaire des sciences sociales, 2023, 34 : 165-172.

 

Autres articles

Macron thought he could defeat Le Pen by shifting right. Instead he has emboldened her, The Guardian, 25 juin 2024.

The Inequality of Palestinian Lives, Berlin Review, 1er numéro, 2 février 2024.

Prévenir un génocide à Gaza devrait être une priorité morale, L’Express, 28 novembre 2023.

S’efforcer de comprendre pour éviter le pire, Philosophie Magazine, 16 novembre 2023.

Ne pas renoncer à penser – réponse à Bruno Karsenti et al., AOC, 14 novembre 2023

Le spectre d’un génocide à Gaza, AOC, 1er novembre 2023.

La non-reconnaissance de la qualité d’êtres humains à ceux qu’on veut éliminer est le prélude aux pires violences, Le Monde, 18 octobre 2023.