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UE263 - Produire la différenciation sociale : travail, savoirs et appartenances dans les villes d’AR, Europe-Amériques


Lieu et planning


  • Campus Condorcet-Centre de colloques
    Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
    Salle 3.07
    annuel / bimensuel (2e/4e), vendredi 14:30-16:30
    du 26 novembre 2021 au 10 juin 2022
    Nombre de séances : 12


Description


Dernière modification : 8 mai 2021 12:53

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire
Page web
-
Langues
anglais français
Mots-clés
Classes sociales Coloniales (études) Comparatisme Dynamiques sociales Espace social Histoire Histoire économique et sociale Inégalités Patrimoine Savoirs Travail Urbaines (études)
Aires culturelles
Amériques Europe
Intervenant·e·s
  • Jean-Paul Zuñiga [référent·e]   directeur d'études, EHESS / Groupe d'études ibériques (CRH-GEI)
  • Mathieu Marraud   chargé de recherche, CNRS / Groupe de recherches en histoire sociale du politique (CRH-RHiSoP)

Ce séminaire est coorganisé par Nicolas Lyon-Caen (IHMC-CNRS), Corine Maitte (Univ. Gustave Eiffel), Mathieu Marraud (CRH-CNRS ) et Jean-Paul Zuñiga (CRH- EHESS).

Ce séminaire interrogera la cohésion des sociétés urbaines d’AR sous l’angle des continuités et des discontinuités traversant le social. À rebours de toute réification de catégories sociales exogènes, l’attention sera portée sur les dynamiques et les changements qui font et défont les groupes, comme sur les processus de catégorisation qui permettent alors de les penser. Le travail, en tant que forme de socialisation par l’exercice d’une activité, sera au centre de l’attention. On s’interrogera sur les lieux où il se déroule, les formes d’organisation qu’il revêt, les groupes sans cesse mouvants qui l’accomplissent et son importance dans l’économie urbaine. Les différentes formes de travail (mécaniques, théoriques) seront liées à la question de l’inscription spatiale et sociale des savoirs (pratiques, juridiques, etc.) et de ses formes de reconnaissance et de formalisation, vecteurs de hiérarchisation. Le parti pris de ce séminaire est celui du décentrement et du désenclavement historiographique, qui permettra la confrontation des terrains américain et européen.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu
  • Séminaires de recherche – Sciences sociales-Pratiques de l'interdisciplinarité en sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu

Renseignements


Contacts additionnels
corine.maitte@univ-eiffel.fr nicolas_lyon_caen@yahoo.fr
Informations pratiques

Ce séminaire est coorganisé par Nicolas Lyon-Caen (IHMC-CNRS), Corine Maitte (Univ. Gustave Eiffel), Mathieu Marraud (CRH-CNRS ) et Jean-Paul Zuñiga (CRH- EHESS).

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous

Réception des candidats

sur rendez-vous

Pré-requis

anglais lu


Compte rendu


Pour sa deuxième année, ce séminaire collectif a continué d’interroger les réalités socio-économiques, de part et d’autre de l’Atlantique, grâce aux interventions croisées des quatre co-animateurs et d’invités spécialistes des sociétés urbaines modernes (Chili, France, Italie, Paraguay). Il a construit sa réflexion autour de trois thèmes principaux :

  • Rémunérations et formes du travail ;
  • Mobilités croisées : sociale, géographique, professionnelle ;
  • Gestes et savoir-faire professionnels.

Le premier thème a cherché à reconstruire les hiérarchies de rémunération dans la salariat ouvrier, mais aussi dans la notabilité des métiers, en mettant en exergue des typologies de source particulières (comptables, entrepreneuriales, corporatives, iconographiques), qui soulèvent chacune le problème des taxinomies à l’œuvre dans leur confection, et leur transcription des gestes et des échelles de valeur dans les manufactures, ateliers, ou assemblées de métier.

Le deuxième thème a voulu comprendre comment les expériences individuelles de mobilité secondaient ou dépassaient les inscriptions identitaires et professionnelles, locales. Que ce soit autour de formats narratifs, ou notariés, l’analyse de mêmes parcours ou déplacements montre comment leur compréhension varie en fonction des observateurs et des univers topographiques et sociaux traversés : cheminement d’Indiens au-delà des missions jésuites, transport de bourgeois orléanais enrichis vers Paris, transmission des métiers entre diverses villes normandes, devenir des enfants de marchands faillis à Paris.

Enfin le troisième thème s’est penché sur la manière dont certains corpus de procédés techniques s’apparentaient à des éléments de fixation ou de transformation sociale. Dans la bonneterie padouane ou la verrerie vénitienne, il s’est agi de rapporter la naissance de groupes sociaux, matrimoniaux, à l’émergence de savoir-faire et de chaînes de production et/ou de financement en lien avec tel ou tel produit manufacturé.

À chaque reprise, travail social et travail pratique sont envisagés ensemble comme participant de mêmes logiques, dont l’intérêt est ici de relier villes européennes et villes américaines dans un même questionnaire.

Dernière modification : 8 mai 2021 12:53

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire
Page web
-
Langues
anglais français
Mots-clés
Classes sociales Coloniales (études) Comparatisme Dynamiques sociales Espace social Histoire Histoire économique et sociale Inégalités Patrimoine Savoirs Travail Urbaines (études)
Aires culturelles
Amériques Europe
Intervenant·e·s
  • Jean-Paul Zuñiga [référent·e]   directeur d'études, EHESS / Groupe d'études ibériques (CRH-GEI)
  • Mathieu Marraud   chargé de recherche, CNRS / Groupe de recherches en histoire sociale du politique (CRH-RHiSoP)

Ce séminaire est coorganisé par Nicolas Lyon-Caen (IHMC-CNRS), Corine Maitte (Univ. Gustave Eiffel), Mathieu Marraud (CRH-CNRS ) et Jean-Paul Zuñiga (CRH- EHESS).

Ce séminaire interrogera la cohésion des sociétés urbaines d’AR sous l’angle des continuités et des discontinuités traversant le social. À rebours de toute réification de catégories sociales exogènes, l’attention sera portée sur les dynamiques et les changements qui font et défont les groupes, comme sur les processus de catégorisation qui permettent alors de les penser. Le travail, en tant que forme de socialisation par l’exercice d’une activité, sera au centre de l’attention. On s’interrogera sur les lieux où il se déroule, les formes d’organisation qu’il revêt, les groupes sans cesse mouvants qui l’accomplissent et son importance dans l’économie urbaine. Les différentes formes de travail (mécaniques, théoriques) seront liées à la question de l’inscription spatiale et sociale des savoirs (pratiques, juridiques, etc.) et de ses formes de reconnaissance et de formalisation, vecteurs de hiérarchisation. Le parti pris de ce séminaire est celui du décentrement et du désenclavement historiographique, qui permettra la confrontation des terrains américain et européen.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu
  • Séminaires de recherche – Sciences sociales-Pratiques de l'interdisciplinarité en sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu
Contacts additionnels
corine.maitte@univ-eiffel.fr nicolas_lyon_caen@yahoo.fr
Informations pratiques

Ce séminaire est coorganisé par Nicolas Lyon-Caen (IHMC-CNRS), Corine Maitte (Univ. Gustave Eiffel), Mathieu Marraud (CRH-CNRS ) et Jean-Paul Zuñiga (CRH- EHESS).

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous

Réception des candidats

sur rendez-vous

Pré-requis

anglais lu

  • Campus Condorcet-Centre de colloques
    Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
    Salle 3.07
    annuel / bimensuel (2e/4e), vendredi 14:30-16:30
    du 26 novembre 2021 au 10 juin 2022
    Nombre de séances : 12

Pour sa deuxième année, ce séminaire collectif a continué d’interroger les réalités socio-économiques, de part et d’autre de l’Atlantique, grâce aux interventions croisées des quatre co-animateurs et d’invités spécialistes des sociétés urbaines modernes (Chili, France, Italie, Paraguay). Il a construit sa réflexion autour de trois thèmes principaux :

  • Rémunérations et formes du travail ;
  • Mobilités croisées : sociale, géographique, professionnelle ;
  • Gestes et savoir-faire professionnels.

Le premier thème a cherché à reconstruire les hiérarchies de rémunération dans la salariat ouvrier, mais aussi dans la notabilité des métiers, en mettant en exergue des typologies de source particulières (comptables, entrepreneuriales, corporatives, iconographiques), qui soulèvent chacune le problème des taxinomies à l’œuvre dans leur confection, et leur transcription des gestes et des échelles de valeur dans les manufactures, ateliers, ou assemblées de métier.

Le deuxième thème a voulu comprendre comment les expériences individuelles de mobilité secondaient ou dépassaient les inscriptions identitaires et professionnelles, locales. Que ce soit autour de formats narratifs, ou notariés, l’analyse de mêmes parcours ou déplacements montre comment leur compréhension varie en fonction des observateurs et des univers topographiques et sociaux traversés : cheminement d’Indiens au-delà des missions jésuites, transport de bourgeois orléanais enrichis vers Paris, transmission des métiers entre diverses villes normandes, devenir des enfants de marchands faillis à Paris.

Enfin le troisième thème s’est penché sur la manière dont certains corpus de procédés techniques s’apparentaient à des éléments de fixation ou de transformation sociale. Dans la bonneterie padouane ou la verrerie vénitienne, il s’est agi de rapporter la naissance de groupes sociaux, matrimoniaux, à l’émergence de savoir-faire et de chaînes de production et/ou de financement en lien avec tel ou tel produit manufacturé.

À chaque reprise, travail social et travail pratique sont envisagés ensemble comme participant de mêmes logiques, dont l’intérêt est ici de relier villes européennes et villes américaines dans un même questionnaire.